Deux hommes de 27 et 31 ans, suspectés d'avoir agressé et enlevé un homme devant le commissariat de Montauban (Tarn-et-Garonne) dimanche, ont été placés en détention provisoire lundi 18 octobre.
Deux personnes ont été placées en détention provisoire lundi 18 octobre 2021 pour les chefs de "violences aggravées avec ITT supérieure à 8 jours (28 jours en l’espèce), enlèvement et séquestration avec libération avant 7 jours".
Il s'agit de deux hommes âgés de 27 et 31 ans. Ils sont accusés d'avoir agressé et enlevé un homme devant le commissariat de Montauban (Tarn-et-Garonne), dans la nuit du dimanche 17 octobre.
Les personnes déférées ont été placées en détention provisoire par le juge de la liberté et de la détention de #Montauban. Les investigations se poursuivent désormais sous l’autorité d’un juge d’instruction du pôle du #TarnetGaronne. https://t.co/iAc2dolqDS
— procureurMontauban (@PRMontauban) October 18, 2021
Course-poursuite dans les rues de Montauban
Poursuivie par deux véhicules, la victime, un homme de 33 ans, a tenté de se réfugier au commissariat de Montauban aux alentours d'1 heure du matin, selon les informations d'Actu Toulouse. Rattrapé par plusieurs individus, il n'a pas le temps d'entrer dans l'hôtel de police qu'il est embarqué dans une voiture.
L'homme a été retrouvé quelques heures plus tard au CHU de Montauban, souffrant de plusieurs fractures. Son ITT (interruption temporaire de travail) a été évaluée à 28 jours.
"La victime de cette affaire avait elle-même agressé un homme au préalable. Ce sont les amis de cet homme qui ont organisé l'expédition punitive de dimanche", explique à Actu Toulouse le procureur de la République de Montauban, Laurent Czernik.
Les autres poursuivants toujours recherchés
Rouée de coups, la victime a aussi essuyé "plusieurs tirs de Gomm-cogne", une arme de défense tirant des balles en caoutchouc. Sa voiture a de plus été frappée à coup de "feuille de boucher", continue le Procureur.
Contacté par France 3 Occitanie, le Parquet de Montauban confirme que les motifs de l'altercation restent flous. Pour l'heure, les autres poursuivants sont toujours recherchés. Le Parquet n'a pas souhaité communiquer sur leur nombre.