Touché depuis la semaine dernière par une épidémie de staphylocoque cutané, le club de rugby de Pro D2 de Montauban a annoncé mercredi la possible rechute d'un de ses joueurs. En conséquence, la ligue nationale de rugby annonce ce jeudi le report du match que le club devait disputer vendredi.
Malgré les mesures d'isolement prises la semaine dernière, le club de rugby de Pro D2 de Montauban peine à enrayer l'épidémie de staphylococcie cutanée qui touche ses joueurs. Après les avoir mis à l'isolement ainsi que son encadrement technique jusqu'au 29 septembre, l'Union sportive montalbanaise a annoncé mercredi "la possible rechute d'un joueur de l'effectif professionnel". En conséquence, l'isolement se poursuit "jusqu'à nouvel ordre" et "de façon préventive" pour tout l'effectif professionnel du club. Et le match que l'USM devait disputer vendredi contre Provence Rugby est reporté par la ligue nationale de rugby (LNR). Dans un communiqué, le club précise que de nouvelles analyses sont en cours. De son côté, la Ligue nationale de rugby (LNR), indique que le joueur concerné, dont l'identité n'a pas été précisée, "est actuellement pris en charge par les équipes médicales." "Afin de stopper la chaîne de contamination, le groupe de joueurs ne pourra reprendre l'entraînement que mercredi 9 octobre", précise-t-elle dans un communiqué publié après la réunion de son comité directeur, "face à cette nouvelle situation sanitaire exceptionnelle".
Une rencontre reportée, une autre décalée
En conséquence, la rencontre face à Provence Rugby est reportée, et "compte tenu de la date de reprise de l'entraînement" du club tarn-et-garonnais, la rencontre suivante, à Mont-de-Marsan, est décalée du jeudi 10 au samedi 12 octobre.Deux matches avaient déjà été reportés lors de la précédente journée : Aurillac-Montauban et Nevers-Béziers. Le club de Nevers a lui aussi été touché par cette épidémie de staphylocoque et certains joueurs et membres de son encadrement avaient été placés en quarantaine et confinés chez eux, comme ceux de Montauban.
Voyez le reportage réalisé à ce moment-là :