La présence de cryptosporidiums à un taux inquiétant a été détectée dans la source du réseau d'eau potable des deux communes. Des distributions de bouteilles sont en cours et cela pourrait durer jusqu'au 14 juillet.
Les analyses de l'Agence Régionale de Santé (ARS) ont détecté une non-conformité microbiologique sur deux prélèvements, en l’occurrence la présence de cryptosporidiums à un taux inquiétant. Les cryptosporidiums sont des parasites pathogènes pour l'homme. Ils peuvent provoquer des diarrhées (cryptosporidioses) mais aussi des maladies sévères comme les pancréatites.
En l’état actuel des hypothèses, cette pollution serait causée par des déjections animales qui se seraient infiltrées jusqu’aux nappes phréatiques dont les niveaux sont actuellement faibles. L’eau polluée est captée dans la grotte Saint Pierre de Livron, une résurgence de la nappe phréatique. La station de pompage, de traitement et de distribution est ancienne (elle date des années 70), une nouvelle station – en cours de construction – doit être livrée en février 2018.
Pour résoudre le problème, une unité mobile d’ultrafiltration va être installée mais cela prendra une semaine. La situation devrait revenir normale vers le 12 ou 13 juillet 2017. En attendant, l’eau polluée peut être utilisée si elle est portée à ébullition pendant 5 minutes et des bouteilles sont proposées à la population pour la consommation à table : 2 bouteilles par personne et par jour, soit plus de 7000 bouteilles déjà distribuées au siège du Syndicat des Eaux du Canton de Caylus.
Ce syndicat fournit l’eau potable aux habitants de sept communes mais dispose de deux captations ; Une seule étant polluée, seulement deux communes (Caylus et Mouillac) sont concernées par les mesures de précaution.