A 5h59, jeudi 18 mai, le réacteur numéro 2 s'est arrêté. Il a été "reconnecté" vers 16h30 indique EDF. Un incident, sans conséquences, qui s'ajoute à la longue liste des problèmes vécus par la centrale depuis plusieurs mois.
Jeudi 18 mai, le réacteur N°2 de la centrale nucléaire de Golfech "s’est arrêté automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté (1), suite à un aléa sur un capteur du système de refroidissement du condenseur situé au niveau des aéroréfrigérants" a précisé EDF dans un communiqué.
A 16h30, l'unité N°2 a été reconnectée. "Cet incident n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, l’environnement et la sécurité du personnel. Les pouvoirs publics et l’Autorité de sûreté nucléaire ont été informés", a indiqué EDF
Un événement jugé non-significatif par l'exploitant. N'empêche, il s'ajoute à une longue série d'incidents depuis plusieurs mois, notamment le rejet dans l'atmosphère d'éléments radioactifs pendant deux minutes en octobre dernier.
Début mai, c'est le réacteur N°1 qui s'était mis en sécurité automatiquement comme l'exige la procédure, après un incident sur un capteur. Le 27 avril, c'est un dégagement de fumée qui avait été détecté sur le bâtiment combustible de l'unité N°1.
Une série d'incidents mineurs qui interviennent en plein débat politique sur l'avenir du nucléaire en France. Après la nomination de Nicolas Hulot au ministère de l'écologie, l'action EDF a reculé de 6 % à la bourse de Paris.
Vidéo : le reportage de Pascale Lagorce et Olivier Denoun