Affaire Delphine Jubillar : "La nouvelle piste n'a rien donné", le mari de l'infirmière pourrait être jugé pour meurtre début 2025

La cour d'appel de Toulouse se penche ce jeudi 20 juin sur l'affaire Delphine Jubillar, cette jeune femme, disparue en décembre 2020, et dont le mari soupçonné de meurtre est incarcéré depuis juin 2021. Les juges vont examiner le résultat de nouvelles investigations et le renvoi du suspect devant les assises.

Le procès de Cédric Jubillar pourrait se tenir au premier semestre 2025. La cour d'appel de Toulouse reprend la main ce jeudi dans l'affaire de la disparition de sa femme Delphine. Le mari est le seul suspect dans cette affaire. 

"La nouvelle piste n'a rien donné"

Cédric Jubillar,  ce peintre plaquiste de 37 ans est en détention depuis sa mise en examen le 18 juin 2021 pour le meurtre de sa femme, Delphine, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Il est soupçonné d'avoir fait disparaître le corps qui n'a jamais été retrouvé. 

À la suite d'une conversation suspecte entre un détenu de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et sa mère évoquant l'affaire, la cour d'appel a ordonné en février 2024 d'explorer cette nouvelle piste : "Les vérifications ont été faites et cela n'a rien donné. Les conclusions ont été remises aux juges d'instruction en avril", a fait savoir à l'AFP une source proche de l'enquête. 

À lire : Affaire Delphine Jubillar : de nouvelles recherches ont été menées dans une zone déjà fouillée après la disparition de la jeune femme

Cédric Jubillar incarcéré depuis 3 ans

Delphine Jubillar, infirmière et mère de deux jeunes enfants, âgée à l'époque de 2 et 6 ans a disparu fin 2020 dans le Tarn, en pleine pandémie de Covid-19. Des recherches aériennes, souterraines, dans les lacs et les rivières ont été menées par les gendarmes et l'armée autour du village de Cagnac-les-Mines où habitait la famille, pour essayer de retrouver son corps. 

Son mari Cédric, qui avait signalé la disparition, a été mis en examen le 18 juin 2021 et incarcéré. Depuis il clame son innocence. Ses avocats ont plaidé à plusieurs reprises sa mise en liberté, faute de preuves irréfutables de sa culpabilité, mais les recours ont systématiquement été rejetés. Procès retardé par l'ouverture d'un complément d'enquête. 

Un renvoi aux assises 


Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, les enquêteurs ont cependant la conviction que Cédric Jubillar est l'auteur du crime. Le 21 novembre 2023, les juges d'instruction avaient décidé de renvoyer le prévenu devant la cour d'assises du Tarn, pour y être jugé pour meurtre. 



"À partir du moment où il n'y a pas de corps, il faut démontrer qu'il n'y a pas d'autre hypothèse possible. Les pistes ouvertes sont refermées", souligne une source judiciaire. Les magistrats de la cour d'appel se pencheront donc ce jeudi sur le complément d'information sur l'appel de l'ordonnance et le renvoi aux assises de Cédric Jubillar.

Selon une source judiciaire, le procès de Cédric Jubillar pourrait désormais être programmé au cours du premier semestre 2025.

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