Une femme d'environ trente ans a été appréhendée par la brigade de recherches de Muret, dans le Tarn-et-Garonne, pour son présumé rôle dans l'incendie de deux véhicules de la société NGE lors d'une action contre l'autoroute A69. Cette militante, décrite comme proche de l'extrême gauche, est soupçonnée d'appartenir à un collectif "anti A69".
Une femme d'environ trente ans a été appréhendée par la brigade de recherches de Muret, dans le Tarn-et-Garonne, pour sa présumée implication dans l'incendie de deux véhicules de la société NGE au cours d'une action contre l'A69. L'arrestation s'est déroulée à Verfeil sur Seye, avec la présence d'un important contingent de gendarmes rapporte le quotidien la Dépêche du Midi.
La femme, décrite comme une militante proche de l'extrême gauche, est soupçonnée d'appartenir à un collectif "anti A69". L'incident s'est produit le 10 février lorsqu'un groupe de personnes a pénétré dans les locaux d'une entreprise chargée de la construction de l'autoroute entre Castres et Toulouse, provoquant l'incendie de deux véhicules de la société NGE, causant un préjudice d'environ 50 000 euros.
Un mail anonyme de revendication
Peu de temps après l'attaque, un courrier électronique anonyme a été adressé à de nombreux journalistes locaux, revendiquant l'attaque au nom du collectif "anti A69" et exprimant des revendications contre la construction de l'autoroute.
La femme arrêtée était déjà connue de la justice pour sa participation à une action contre la société Lafarge dans le sud-est de la France selon le journal local. Sa garde à vue prendra fin le jeudi matin, et elle devrait être jugée en comparution immédiate dans l'après-midi, au plus tard le vendredi, selon une source judiciaire.