Une centaine de manifestants à Paris pour réclamer "justice pour Rémi Fraisse"

Les manifestants ont dénoncé le non-lieu requis en juin dernier dans l'affaire de la mort du jeune homme de 21 ans, tué le 26 octobre 2014 lors d'affrontements sur le chantier de la retenue d'eau controversée de Sivens (Tarn).

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Massés sur la place de la République, les manifestants, jeunes et notamment issus de groupes autonomes et d'extrême gauche, ont déployé une banderole "Rémi Fraisse, on t'oublie pas" et dénoncé les "violences policières" en rappelant d'autres affaires de jeunes morts lors d'interventions des forces de l'ordre (Adama Traoré...).

Neuf interpellations
Une manifestation sauvage organisée dans Paris après ce rassemblement, s'est soldée par neuf interpellations, a-t-on appris auprès de la préfecture de police, dans la nuit de jeudi à vendredi. 
"On est là pour rendre hommage et montrer qu'on réclame toujours la justice. C'est un scandale, quelqu'un qui manifestait pacifiquement a été tué par les forces de l'Etat", a indiqué Julien, 30 ans.

Pétition à Nicole Belloubet
Les proches de Rémi Fraisse ont lancé dernièrement une pétition demandant à la ministre de la Justice Nicole Belloubet d'intervenir pour que le non-lieu requis dans l'affaire ne soit pas prononcé. Elle a déjà recueilli plus de 40.000 signatures.
Ils demandent également l'interdiction totale des "munitions explosives en opérations de maintien de l'ordre" qui selon eux continuent de "blesser et mutiler".

Rappel du feuilleton judiciaire
Le maréchal des logis J. avait été entendu en tant que témoin assisté en mars 2016 et n'avait pas été poursuivi. Un rapport de l'Inspection générale de la gendarmerie (IGGN) avait déjà blanchi le gendarme en décembre 2014, estimant que les avertissements nécessaires avaient été effectués avant le tir de la grenade.
Le projet de barrage a depuis été abandonné, mais un autre, réduit de moitié, est à l'étude. Les zadistes qui occupaient le site en ont été délogés en mars 2015.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité