Les avocats de Cédric Jubillar ont déposé mercredi 14 septembre une nouvelle demande de remise en liberté. La défense du principal suspect dans la disparition de sa femme Delphine a également sollicité une enquête de faisabilité pour un placement sous bracelet électronique.
Les trois avocats de Cédric Jubillar ont déposé ce 14 septembre 2022 une nouvelle demande de remise en liberté. Mis en examen pour le meurtre son épouse, leur client est en détention provisoire depuis plus d'un an. Maîtres Alexandre Martin, Emmanuelle Franck et Jean-Baptiste Alary ont également sollicité une enquête de faisabilité pour un placement sous bracelet électronique.
Vérifier que le logement soit approprié
La défense avance l’existence et la mise à disposition d'un logement qui pourrait remplir toutes les conditions techniques et sécuritaires. Les agents du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) ont dû notamment vérifier la bonne connexion internet pour que la surveillance à distance puisse se faire. L'enquête a été réalisée il y a quelques jours et Maître Alexandre Martin assure que "l'avis est favorable".
L'enquête a conclu à la faisabilité technique de la pose d'un bracelet. On amène donc une garantie supplémentaire à la justice.
Me Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar
Sans révéler le lieu de ce domicile, Me Alexandre Martin indique qu'il s'agit d'une habitation en Occitanie mais hors du département du Tarn.
Si la justice accepte la mise sous bracelet électronique de Cédric Jubillar, sa sortie de prison ne sera pas sans condition. Ce placement sera soumis à des heures de sortie, à une distance d'éloignement du domicile, à une interdiction de se rendre dans le Tarn et à une obligation de ne pas rentrer en contact avec des personnes proches de l'enquête.
Un nouveau rendez-vous devant les juges
En attendant, la décision du juge de la détention et des libertés, Cédric Jubillar a de nouveau rendez-vous dans le bureau des juges d'instruction de Toulouse le 23 septembre pour une quatrième audition. Principal suspect dans la disparition de sa femme, le peintre plaquiste de 35 ans continue de clamer son innocence.