Iman soupçonné de propos anti-sémites : le maire (LR) de Lavaur demande son expulsion

L'imam de la grande mosquée de Toulouse est soupçonné d'avoir tenu des propos anti-sémites. Le parquet a ouvert une enquête. Un élu tarnais, Bernard Carayon, demande l'expulsion du responsable religieux. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le parquet a ouvert une enquête visant l'imam de la grande mosquée de Toulouse, Mohamed Tataï. Le SRPJ de Toulouse est en charge des investigations. Des investigations qui reposent principalement sur la traduction d'un prêche prononcé en arabe et enregistré dans une vidéo.

Selon nos informations, une première traduction a été effectuée et une seconde est en cours de réalisation dans les services du ministère de l'Intérieur, place Beauvau.  Mohamed Tataï est installé à Toulouse depuis 30 ans. Il n'est pas considéré comme un iman "radicalisé". Le religieux refuse "simplement" de s'exprimer en français. C'est d'ailleurs en arabe qu'il s'est exprimé lors de l'inauguration de la grande mosquée de Toulouse, ce 23 juin. Selon nos informations, plusieurs élus, présents lors de la cérémonie, ont été "interpellés" par cette attitude. 

Le maire (LR) de Lavaur et proche de Laurent Wauquiez n'attend pas le résultat de l'enquête. Bernard Carayon demande l'expulsion de l'imam toulousain.
 

Selon une source, l'iman disposerait de la double nationalité  franco-algérien. Ce statut rendrait la demande de l'élu LR irrecevable puisque la France ne peut pas expulser un des ses ressortissants.

Mais une demande de Bernard Carayon a visiblement été "entendue". Le maire de Lavaur demande à son collègue toulousain de "réagir". C'est fait depuis plusieurs jours et, en amont, de l'action du parquet. Selon nos informations, Jean-Luc Moudenc a contacté un responsable du ministère de l'Intérieur, en charge de la Radicalisation. Il y a 24 à 48 heures, ce haut fonctionnaire a alors contacté la préfecture de la Haute-Garonne. Les autorités préfectorales ont décidé de saisir la justice.



 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information