Le comité de suivi fait le point sur l’état d’avancement de l'autoroute A69 entre le Tarn et la Haute-Garonne. De nouvelles mesures ont été présentées. Et l’objectif d’un démarrage des travaux début 2023 est maintenu.
"L’État et les partenaires du territoire sont pleinement mobilisés pour faire aboutir, dans les meilleures conditions de dialogue et d’expertise, ce projet particulièrement fédérateur et utile au développement du territoire, avec un impact environnemental maîtrisé." Le comité de suivi du projet d'autoroute A69 entre Castres et Toulouse annonce la couleur après sa réunion du 27 septembre 2022. Soit quelques jours après un avis défavorable du Conseil national de protection de la nature.
L'État maintient le cap
Pas question pour les acteurs favorables au projet de l'autoroute A69 de changer de cap, malgré une opposition forte sur le terrain et l'avis défavorable du Conseil national de protection de la nature le 12 septembre 2022.
Le premier comité de suivi des engagements de l'État concernant l'autoroute A69 - Castres Verfeil s'est ainsi réuni autour du préfet de la région Occitanie, Etienne Guyot.
L'occasion pour le maître d'ouvrage, Atosca, de présenter de nouveaux dispositifs :- le système de péage en "Free Flow" permettant de supprimer les barrières de péage. "Ce système, associé à l'optimisation des diffuseurs, des rétablissements routiers et des aires de repos permettra de préserver 80ha de foncier dont 50ha de terres agricoles" selon la préfecture-le tracé optimisé permettra de réduite d'un tiers le nombre de bâtiments concernés par les acquisitions foncières ;
- 17 ha complémentaires de milieux naturels seront préservés par rapport aux études de l'enquête publique de déclaration d'utilité publique ;
- les protections acoustiques passent d'un linéaire de 3,8 à 8km dans le projet présenté par Atosca
L'avis "consultatif" du Conseil national de protection de la nature
Autant de mesures dont l'objectif est de rassurer les opposants au projet, comme le collectif la Voie est libre, très mobilisés.
Le comité de suivi a également rappelé sa volonté de démarrer les travaux début 2023 malgré l'avis défavorable du Conseil national de protection de la nature. "Il a été demandé au concessionnaire de compléter son dossier qui sera porté à l’enquête publique en fin d’année", a expliqué la préfecture tout en rappelant que cet avis n'était que "consultatif".