L'Institut botanique des laboratoires Pierre Fabre est un lieu de recherche mais également un lieu de sauvegarde des espèces végétales.
Sur un domaine impeccablement entretenu, 5 espaces se côtoient, aux univers bien distincts. Une serre équatoriale, une seconde à l’ambiance désertique et une troisième de recherche. Elle sont entourées d’un arboretum chinois et d’un jardin botanique avec des plantes médicinales.
1300 espèces sont représentées à l'Institut Botanique des Laboratoires Pierre Fabre.
Derrière chacune de ces plantes se cache peut-être un médicament. Le conservatoire est avant tout un lieu de recherche sur le monde végétal en lien avec les équipes scientifique du groupe. Le potentiel de chaque plante, son efficacité par rapport à d'autres produits déjà présents sur le marché sont étudiés.
Des recherches ont permis de développer des médicaments aujourd'hui commercialisés ou d'extraire des molécules notamment utilisées dans des anticancéreux. Actuellement plusieurs projets sont en cours mais restent confidentiels.
Un lieu de sauvegarde
L'institut est également un lieu de conservation des plantes dont certaines sont en danger dans la nature.
Un espace entier est par exemple consacré aux plantes malgaches. Une grande partie de ces végétaux est en voie de disparition. Sur la liste rouge des espèces en danger 385 plantes étaient inscrites en 2010 à Madagascar. En 2017 leur nombre est de 1875. Les conserver est tout simplement vital pour le responsable de l'Institut, Jean-Gabriel Fouché.
Ce dernier a créé ce laboratoire à la demande de Pierre Fabre qui lui avait donné carte blanche en 2001. Le scientifique croit en l'avenir des médicaments dont l'origine est végétale. C'est le cas de 70 % des anticancéreux.
Il y a 350 000 espèces végétales, il en reste encore 300 000 à explorer mais la recherche sur les plantes reste un travail de patience.
Entre les premières études et la commercialisation d'un médicament, il faut compter de 10 à 15 ans.
Vidéo : le reportage de Miryam Brisse et Véronique Galy