L'église du Carla baptise deux nouveaux nés : un bateau et une sculpture de l'artiste tarnais, Casimir Ferrer. L'ancien édifice religieux
L'église du Carla a perdu sa vocation religieuse. Mais la foi des "pratiquants" est toujours la même : la transmission du savoir auprès des enfants. Après des années de restauration, la ruine est devenue un lieu de conférence, de concerts. Le Carla est un "temple" de l'échange des savoirs et il est tourné vers les enfants.Un des architectes de cette renaissance est l'artiste tarnais, Casimir Ferrer. Avec les bénévoles de l'association "1000 étoiles pour l'enfance", le sculpteur a transformé la ruine en lieu d'exposition, de spectacle et de conférences.
Les murs délabrés ont laissés la place à des voûtes "signées" Casimir Ferrer. Ce mercredi 15 août, le Carla continue une renaissance entamée en 2011. Deux baptêmes ont eu lieu.
Un va flotter sur les eaux. Il s'agit d'un bateau. Il va naviguer au large de la bâtisse romane, plantée au bord de la rivière Tarn. La tardition "maritime" a, d'ailleurs, été respectée. En présence de 200 personnes, une bouteille de champagne a accompagné la première sortie de la gabare baptisée, Carla. La grosse barque, pouvant embarquant 10 personnes, sera basé à Aiguelèze et fera halte au Carla
L'autre "baptisé" est l'oeuvre de l'artiste qui a aidé à remettre à flot le Carla. L'oeuvre est composée d'étoiles et symbolise tous les soutiens qui ont permis au projet d'exister. Un projet qui va bien au-delà de la rénovation d'un patrimoine. Pour Casimir Ferrer, la raison d'être du Carla, c'est la transmission. Une transmission qui passe par les enfants. Deux chantiers doivent permettre au Carla de rester fidèle à ses racines. Un chemin pédagogique, dédié aux enfants doit permettre de partager le savoir.
Mais un autre projet, plus ambitieux encore, est dans les cartons. Casimir Ferrer et son association souhaite construire un bâtiment. L'édifice doit accueillir des personnes qui veulent partager leurs savoirs. Cette initiative serait complémentaire avec l'Education nationale. Casimir Ferrer précise avoir pris des contacts auprès des pouvoirs publics. L'accueil est, selon lui, favorable. Les responsables académiques envisagent même d'exporter l'expérience au niveau national ou régional.
Il reste juste une chose à régler : le financement.