Depuis plusieurs années, un vieil homme aurait tué plusieurs dizaines de chats dans un paisible quartier de Lavaur, dans le tarn. Il s'arrangeait pour les emprisonner dans des cages avant de les noyer dans de grands bidons remplis d'eau.
Dans un paisible quartier en périphérie de lavaur, les chats disparaissaient de façon mystérieuse depuis plusieurs années.
Mardi, un octogénaire a été pris la main dans le sac ou plutôt le chat dans la cage. Des voisins l'ont surpris alors qu'il noyait un chat.
L'association "30 millions d'amis" et plusieurs propriétaires ont porté plainte.
Pris en flagrant délit
C’est en rendant visite à son cousin carrossier qu’un homme a aperçu ce retraité avec un chat dans une cage. Le témoin raconte alors la scène à son cousin qui fait immédiatement le lien : il a en effet perdu mystérieusement trois chats. Il se précipite alors chez son voisin qui est en train de sortir une cage de l’eau. Le chat à l'intérieur est mort.
Le témoignage de ce témoin recueilli par Yaelle Benamou et Manon Bazerques :
Le retraité avait apparemment positionné plusieurs pièges autour de sa maison.
Le matin si un chat avait été capturé, il plongeait la cage dans un grand fût en plastique rempli d'eau. Les chats mourraient noyés.
Plusieurs plaintes
Pour l'association "30 millions d'amis", il s'agit d'un acte intentionnel et d'une grande cruauté. L'association a d'ailleurs porté plainte pour "cruauté et sévices graves sur animaux" comme nous l'a expliqué le responsable des enquêtes de l'association :
On avait reçu de nombreux signalements de disparition dans le secteur. Une personne qui soustrait des chats à ses voisins, c'est quelque chose d'impensable. Il parait évident que son geste est intentionnel. Nous soutenons les propriétaires qui souhaitent porter plainte
Une enquête ouverte
Ce vendredi les gendarmes étaient sur place pour entendre l'octogénaire. Ils tentent également de savoir combien de chats l'homme aurait ainsi fait disparaître.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Castres. S'il est reconnu coupable, il risque 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.
Le retraité, d'abord surpris que l'on puisse lui reprocher son geste, s'est ensuite excusé. Il s'est engagé à ne plus recommencer.