Notre journaliste Thierry Villéger est allé à la rencontre de ses voisins de la ville de Rabastens dans le Tarn. Il a recueilli la parole de ces travailleurs de proximité qui sont restés en activité pendant le confinement. Rencontres en 6 épisodes.
Alain Saux est boucher-charcutier à Rabastens. Au début du confinement, c'était un peu l'affollement confie-t-il. Mais au fur et à mesure, les clients s'habituent à cette situation exceptionnelle. La fréquence de passage des clients a reduit mais les quantités pour les commandes augmentent.
Ils travaillent à l'heure où beaucoup d'autres dorment. Les éboueurs sont aussi remerciés par beaucoup d'habitants. Patrick et Clément n'ont pas arrêté le ramassage des ordures pendant le confinement, pour le bien-être de tous. Les habitants leurr témoignent leur reconnaissance avec des messages de soutien.
Le chocolat, le meilleur anti-dépresseur du monde. Monique Angles, la patissière-chocolatière de Rabastens, est restée ouverte mais a dû faire face aux incertitudes : moins de personnel, des commandes adaptée avec plus de téléphone, et de la livraison.
Fini les samedis d'affluence où le monde se bouscule dans le magasin. Le gérant de la maison de la presse de Rabastens, Jérôme Laurens, qui a maintenu son commerce ouvert depuis le début du confinement, dit avoir un peu perdu la notion de journées. Elles se ressemblent toutes...
Dans la petite épicerie bio de Rabastens, il était impossible de laisser rentrer les clients tout en respectant les gestes barrière. Le commerce est donc resté ouvert, en drive. Les clients passent leur commande à l'extérieur et repartent avec leurs courses. Tout a changé pour l'épicière, qui dit dépenser beaucoup d'énergie pour réussir à maintenir son activité.
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