Le tribunal administratif de Toulouse examine ce jeudi le plan social lancé par l'entreprise gaillacoise Alphacan, à la demande du comité central d'entreprise Alphacan, du syndicat CGT Alphacan et du syndicat CFDT chimie énergie Midi-Pyrénées qui contestent les licenciements.
Il y a urgence...
Alors que les premiers licenciements étaient annoncés dans le courant du mois de mai, le comité central d'entreprise Alphacan, le syndicat CGT Alphacan et le syndicat CFDT chimie énergie Midi-Pyrénées ont décidé de saisir le tribunal administratif de Toulouse dans le cadre d'un référé suspension. Ils contestent le plan social lancé par l'entreprise spécialisée dans les profilés PVC.
Après des semaines de conflit et de blocage du site, les salariés avaient obtenu une prime de motivation de 500 euros par mois jusqu'à la date du licenciement pour les salariés concernés, le paiement à 100% des heures de grève et une indemnité supra-légale de 5000 euros par année d'ancienneté pour chaque salarié licencié.
Mais l'intersyndicale continue de remettre en question le déroulement de la procédure et le périmètre des licenciements au sein de la société.
Ce jeudi 4 mai 2017, le tribunal administratif doit donc examiner le dossier ce plan de restructuration qui comprend 82 licenciements. Seule une quarantaine de salariés est prévue de rester à Gaillac, certains dans un atelier, les autres dans des bureaux.
La décision du tribunal sera rendue ultérieurement.