Dans une vidéo postée sur son compte twitter, le youtubeur compare la même rue albigeoise en 2003 et en 2023. Des images évoquant l'insécurité illustrent la deuxième partie de cette vidéo. Vol, agression, harcèlement...Tel semble être le ressenti du youtubeur accusé à plusieurs reprises de racisme, d'islmaphobie et d'homophobie. Réel ou pas ? C'est le titre de son post, liké plus de 20 000 fois.
Albi, la nuit. Une petite rue calme. On y voit Tibo InShape souriant avec une musique enfantine. Nous sommes en 2003. Même rue, même Tibo InShape, mais cette fois en 2023.
La musique est oppressante, le Youtubeur a le visage fermé, il est aux aguets. Des vignettes dessinées agrémentent cette deuxième partie du post. Une main tenant un couteau, une agression, des attouchements...Le sentiment d'insécurité est immédiat.
Sentiment d'insécurité : réel ou pas ?
Cette vidéo insinue que les rues sont moins sûres en 2023 qu'elles ne l'étaient en 2003. Ce que ne dit pas la vidéo, c'est s'il s'agit d'une réalité ou pas. Si l'insécurité a bondi à Albi ces vingt dernières années, ou si c'est un sentiment. Pas de chiffre, juste des dessins, et une question posée par le youtubeur : réel ou pas ?
Réel ou pas ? pic.twitter.com/7MPn7SJL8k
— Tibo InShape (@TiboInShape) December 11, 2023
Tibo InShape, de son vrai nom Thibaud Delapart, crée sa chaîne YouTube en 2013. Avec des vidéos centrées sur la musculation et le fitness, le jeune homme fait mouche. Le Toulousain, aujourd'hui installé dans le Tarn, est suivi par 10 millions de personnes sur YouTube, plus de 5 millions sur Instagram et par plus de 9 millions sur TikTok.
Déjà plusieurs polémiques
Apprécié par beaucoup, il est aussi vivement critiqué par d'autres qui l'accusent de racisme, d'islamophobie ou encore d'homophobie.
En 2022, il est vivement critiqué pour des propos concernant les personnes souffrant de dépression. Après une grande vague de reproches, il finira par présenter des excuses sur les réseaux sociaux.
En 2021, ce sont des propos jugés choquants à l'encontre de la communauté LGBT+, qui lui sont reprochés.
En 2019, c'est une vidéo vantant le SNU, service national universel, rémunérée par le gouvernement qui fait polémique.
En 2015, lorsqu'il est accusé de racisme dans des posts publiés entre 2009 et 2012, il se défend et évoque des montages et une usurpation d'identité.