Une légère pollution du sol s'est produite après l'ouverture volontaire d'une vanne d'une station d'épuration d'une entreprise textile à Aussillon. Suspectant un acte malveillant des gens du voyage, la mairie demande à l'Etat de prendre ses responsabilités et d'agir.
Le cycle expulsion-incivilités-expulsionsTout a commencé lorsque la municipalité de Castres a entamé des travaux sur l'aire d'accueil municipale des gens du voyage.
Ceux-ci, expulsés ont occupé la gare et se sont livrés à de nombreuses incivilités.
La gare est restée fermée pendant 15 jours.
D'abord regroupés sur un terrain municipal, ils ont été ensuite conduits sur une aire de passage à Aussillon.
Nouvelles tensions
La municipalité n'était pas ravie de cette installation et la tension commençait à monter.
L'ouverture volontaire et malveillante de la vanne de la station d'épuration a été la goutte d'eau, ou plutôt la goutte de boue, qui a fait déborder le vase. Dans une conférence de presse jeudi matin, le maire d'Aussillon, accompagné du maire de Mazamet, a annoncé qu'il demandait à l'Etat de prendre ses responsabilités et d'agir. Les élus ont rappelé que cette aire n'est qu'une aire de "passage" et non pas une aire d'accueil. "Son utilisation est d'une durée maximale de trois mois. Nous entendons faire respecter ce délais" a indiqué le maire d'Aussillon, Bernard Escudier.
Vidéo : le reportage de Sylvain Duchampt et Nathalie Fournis
Des gens du voyage suspecté un incident à Aussillon