Le premier ministre s'exprimait à Pau (Pyrénées-Atlantiques) au congrès des départements de France. Il a apporté un soutien appuyé à Thierry Carcenac le président PS du conseil général du Tarn le croyant dans la salle. Mais il n'y était pas !
Manuel Valls a déclaré jeudi devant le congrès des départements qu'il serait "toujours au côté des élus" face à "la violence", dans une allusion au conflit autour du barrage de Sivens (Tarn).
"Je veux vous dire combien le sens de l'Etat, l'Etat de droit, l'ordre républicain, le respect des procédures engagées, le respect du choix des élus sont indispensables dans notre société", a affirmé Manuel Valls devant quelque 300 élus, dont de nombreux présidents de conseils généraux.
"Sans le sens de l'Etat, des règles qui sont liées, sans ordre républicain, rien n'est possible (...) On ne peut pas mener des projets de développement en considérant qu'on peut les bloquer par la violence. Et donc, moi, je serai toujours au côté des élus", a ajouté Manuel Valls.
Le chef du gouvernement en a profité pour "témoigner toute (son) estime à Thierry Carcenac", le président (PS) du conseil général du Tarn qui a porté sur les fonts baptismaux le projet de barrage de Sivens. "Je veux saluer votre esprit de discernement et votre volonté d'apaisement, cher Thierry Carcenac. L'apaisement, ce n'est pas le renoncement. C'est savoir, comme vous l'avez fait, tenir compte des circonstances - elles étaient dramatiques - et rechercher sans cesse l'intérêt général", a ajouté Manuel Valls, dans un discours consacré en bonne partie à la réforme territoriale.
Mais en fait, Thierry Carcenac n'était pas présent au congrès, selon les organisateurs.