Castres : les salariés de Weir Minerals durcissent le ton

Les salariés tarnais du fabricant écossais de pompes industrielles Weir Minerals, qui a décidé de fermer son établissement de Castres, ont manifesté ce jeudi pour que l'Etat intervienne en faveur d'une offre de reprise d'investisseurs locaux.

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"Nous demandons à l'Etat d'imposer à Weir de dialoguer avec trois investisseurs locaux qui ont présenté un dossier solide", a expliqué le délégué CGT de cet établissement d'une cinquantaine de salariés, Jean-Philippe Ramade. Les salariés ont occupé la cour de l'entreprise ce jeudi matin pendant deux heures en faisant brûler des palettes de pneus et des pièces de pompes "en passe d'être emportées par la direction", selon le syndicaliste.

L'incendie n'a pas fait de dégâts mais les pompiers, alertés par des riverains, sont intervenus pour éteindre le feu, a-t-on appris auprès des pompiers du Tarn.

"Si le commissaire régional au redressement productif n'agit pas, nous irons nous faire entendre lundi à la préfecture de région à Toulouse", a averti le délégué CGT.

Le groupe Weir a annoncé début novembre à Londres son intention de fermer "cinq petites unités industrielles au cours de 2015" dans le cadre d'un plan d'économies censé rapporter 20 millions de livres (environ 24 millions d'euros) en 2015, puis 35 millions de livres (42 millions d'euros) par an. Les salariés castrais visés par l'opération ont multiplié les initiatives contre la fermeture de leur établissement, "rentable" selon M. Ramade qui dénonce des
"licenciements boursiers".
En mars 2015, ils sont allés jusqu'à Glasgow à la rencontre de la direction du groupe pour qu'elle renonce à son projet ou cède l'établissement à un repreneur. Les salariés appuient une offre présentée par trois industriels tarnais qui se sont associés dans une nouvelle société baptisée "Ausim" et déplorent le silence de Weir. Selon M. Ramade, ces repreneurs "ont l'assurance d'obtenir des commandes de l'usine castraise Comau (robots industriels, groupe Fiat) et sont prêts à reprendre tout le personnel".

Faute de solution de reprise, l'ensemble des salariés devraient être licenciés à la fin juin, redoute le syndicaliste.

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