Lors de la manifestation contre la construction de l’autoroute A69, des opposants ont envahi le site de la future centrale d’enrobés. Un cabanon, un local de chantier et une voiture ont été dégradés. Le concessionnaire dépose plainte.
Un cabanon, un bidon d’huile, un véhicule et un local endommagés. La société Atosca a dressé le bilan des dégradations survenues lors de la manifestation contre l’autoroute A69.
Une plainte déposée
Ces dégradations ont été commises lors de la manifestation contre l’autoroute A69, organisée samedi 9 décembre. Le cortège a quitté l’itinéraire annoncé et envahi le site de la future centrale à enrobés (qui servira à créer le revêtement de l’autoroute) pendant moins d’une heure avant de faire demi-tour. Un court laps de temps qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre.
“Le cabanon de pesage a été totalement incendié”, décrit Martial Gerlinger, le directeur général d’Atosca 69. “Du produit anti-adhérent s’est répandu par terre et dans les bassins de rétention qui heureusement étaient là pour stopper la pollution.”
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Les travaux se poursuivent
Malgré ces dégradations et la forte mobilisation des opposants, le directeur général d’Atosca A69 l’assure : les travaux vont se poursuivre. « Je veux tourner la page de ce qui s’est passé ce week-end, moi maintenant je veux poursuivre la concertation avec le territoire comme on l’a toujours fait”, assure Martial Gerlinder. “Je veux renseigner tous les riverains sur le fait que ces centrales à enrobés provisoires n’ont absolument aucune nocivité et sont indispensables dans ce secteur. Je veux maintenant lancer la concertation que les opposants n’ont pas voulu faire avec moi au final. »
La mise en service de l’autoroute est prévue pour fin 2025.
Ecrit avec Auriane Duffaud.