Une semaine après des incidents en gare de Castres, des agents SNCF font toujours valoir leur droit de retrait. La gare est fermée et le trafic reste interrompu. La situation semble dans l'impasse entre gens du voyage installés à proximité, Mairie, SNCF et Préfecture.
A Castres, les voyageurs vont devoir continuer à prendre leur mal en patience et à emprunter des cars de substitution. Une semaine après que les agents SNCF ont fait valoir leur droit de retrait, le blocage se poursuit. La gare reste fermée jusqu'à nouvel ordre et aucun train ne circule.C'est une détonation d'origine inconnue, entendue mardi dernier, qui a conduit à cette fermeture de la gare. Cet énième incident après plusieurs actes de malveillance et des tensions répétées avec des gens du voyage installés à proximité de la gare a conduit une partie des agents SNCF à exercer leur droit de retrait.
Situation bloquée
Une semaine plus tard, la tension reste vive autour de la gare et le bras de fer se poursuit entre les différents acteurs du dossier.Les gens du voyage installés sur ces terrains qui appartiennent à la SNCF ont été chassés par la ville de Castres d'un campement qu'ils occupaient près de l'aéroport avant l'été. Ils refusent aujourd'hui de partir, faute de place ailleurs, l'aire d'accueil de la municipalité étant actuellement fermée pour travaux.
La Municipalité leur propose, elle, de partir à Aussillon, où il existe une autre aire d'accueil. Quant à la SNCF, elle a décidé de fermer la gare jusqu'à nouvel ordre.
Une réunion de conciliation doit se tenir mercredi en sous-préfecture de Castres.
Voyez les explications de Miryam Brisse et Corinne Carrière :