Deuxième cas de grippe aviaire avéré dans le Tarn

Dans le Tarn, la préfecture confirme la présence d'un deuxième foyer d'influenza aviaire H5N8 à Almayrac. Quatre autres élevages sont suspectés. Des prélèvements ont eu lieu. Les éleveurs attendent le verdict de la préfecture. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un deuxième foyer d'influenza avaiaire a été reconnu par la préfecture du Tarn. Les deux élevages concernés se situent sur la commune d'Almayrac. Cette nouvelle d'une deuxième contamination fait suite à celle d'un premier cas signalé sur la commune le 1er décembre. Une forte mortalité de canards avait été signalée. Des prélèvements pour analyse ont été faits. Les canards des deux élevages ont été abattus.

Mais Almayrac n'est pas le seul village concerné. Quatre autres élevages tarnais ont été signalés aux autorités, dont un ce matin à Combéfa. L'éleveur, dont la ferme est située à Monestiés, est sous le choc. Il a découvert 150 canards morts samedi soir sur son site. Il avait délocalisé sa production de canards à Combéfa, pour éviter toute contamination éventuelle de son autre élevage, de poulet celui-là. Le bâtiment était tout neuf et il allait commercialiser ses premiers canards fin décembre.

Voir ici le reportage à Combéfa de Nicolas Bonduelle et Mathieu Chouvellon :

Suite au premier foyer d'influenza aviaire hautement patogène H5N8, deux nouveaux élevages sont suspectés dans le Tarn. Ce week-end, des analyses ont été réalisées sur des canards morts à Combefa et Mouzies Panens. A Combefa, l'éleveur est dépité, il avait pris toutes les mesures pour se protéger au mieux.

Oiseaux migrateurs en cause


Pour rappel, le même virus H5N8 a été détecté pour la première fois en France le 27 novembre dernier sur des canards sauvages dans le Pas-de-Calais. De nombreux cas ont été déclarés en Europe ces dernières semaines sur des oiseaux migrateurs mais également en élevage de volailles. Le rôle des oiseaux migrateurs apparaît prépondérant dans la diffusion du virus, particulièrement contagieux chez les oiseaux, mais inoffensif pour l’homme.

A Almayrac, la Direction départementale de la protection des populations du Tarn a instauré les mesures de protection prévues par la réglementation européenne. Une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km ont  été mises en place autour des deux élevages. Elle fait savoir que des abattages préventifs d'animaux vont être réalisés dans les exploitations liées au foyer détecté. Et une surveillance renforcée sera mise en place autour de ces exploitations.

Mouvements de volailles interdits


Les canards de la première exploitation infectée et d’un élevage voisin suspect ainsi qu’une basse-cour ont été abattus vendredi 2 décembre 2016. Après confirmation, le deuxième élevage contaminé a connu le même sort. La détection d’une suspicion à Lacapelle-Ségalar a entraîné l’extension des zones de protection et de surveillance ce samedi 3 décembre 2016.
Dans ces zones, les mouvements de volailles sont interdits pendant 8 jours.

Ces nouveaux cas ne présentent aucun lien avec l’épisode survenu l’an dernier dans le Sud-Ouest de la France. La préfecture du Tarn 

appelle à la vigilance les vétérinaires, les éleveurs, les chasseurs, les propriétaires de basses-cours et autres détenteurs d’oiseaux pour tout mettre en œuvre pour protéger la France de la propagation de ce virus.


Cela passe en particulier par une application sans faille des mesures de biosécurité et le signalement de toute mortalité d’oiseaux.

Midi-Pyrénées n'est pas la seule région concernée, l'Aquitaine est désormais atteinte par l'épidémie : la préfecture du Lot-et-Garonne vient de confirmer la présence du virus dans un élevage de son territoire.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité