Le premier ministre a confirmé ce mardi après-midi lors de la présentation des investissements d'avenir l'aménagement de la RN 126 entre Toulouse et Castres.
Jean-Marc Ayrault : "Je veux une France qui rassemble ses territoires sans en exclure aucun."
En choisissant le scénario le plus ambitieux du rapport de la commission Mobilité 21, Jean-Marc Ayrault n'a pas seulement entériné la Ligne à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse. Il a aussi acté l'aménagement de la RN 126 entre Toulouse et Castres qui figure parmi les premières priorités dans le scénario choisi.
Dans ce rapport remis fin juin, le député Philippe Duron, président de la commission Mobilité 21 détaillait les priorités entre les grands projets d'infrastructures et de transports. Il avait établi 2 scénarios : le premier ne classait pas la LGV et la RN 126 dans les premières priorités. Le second, plus ambitieux et mieux doté financièrement les rangeait au rang de premières priorités.
Un aménagement réclamé depuis de nombreuses années
Pour certains, le combat aura duré plusieurs années. Il aura mobilisé ensemble les élus et bon nombre de chefs d'entreprises du Sud du Tarn qui ont multiplié les actions pour obtenir cette autoroute. Du célèbre lip dub diffusé sur internet, à leur tentative d'assèchement du Canal du Midi en avril 2013. Il aura aussi fédéré les opposants réunis en collectif.
Les préconisations du rapport Duron
Pour la commission Mobilité 21, "le projet d’aménagement de la RN126 consiste en la mise à 2x2 voies à caractéristiques autoroutières de la liaison Castres – Toulouse (Verfeil) sur près de 60 km dans les départements du Tarn et de la Haute-Garonne. Le projet doit permettre d’améliorer les perspectives de développement du Sud du Tarn et de l’agglomération de Castres-Mazamet, en leur offrant une accessibilité routière de meilleur niveau répondant aux besoins de la population et à la structure de l’économie locale."
En clair il y aura bien une autoroute mais on ignore encore si elle sera publique ou confiée à un concessionnaire privé. La commission précise bien quelle ne se prononce pas "sur les caractéristiques de l’aménagement et les modalités de sa réalisation".