L'élu du Tarn a fait sourire ses collègues député(e)s cet après midi lors des questions au gouvernement. Dans son intervention sur l'évolution du prix de la viande, il a donné son exemple en francs, et non pas en euros...
Petit moment de détente dans l'hémicycle. C'est lorsque le député Philippe Folliot (UDI) a pris la parole pour poser une question au gouvernement qu'un terme a surpris son auditoire. Citant le prix du bœuf dans le Sud-Ouest, qui selon lui, depuis trente ans, n'aurait pas bougé, il a donné la somme de "19 francs".Le député s'est immédiatement justifié :
Je parle en francs car sur les marchés dans le Sud-Ouest, les transactions se font toujours en francs avant d'être converties en euros
Dans les marchés du Sud Ouest on compte en francs puis on convertit en euros! Le député Folliot prend-il les agriculteurs pour des ânes?
— Chantal GUITTET (@chantalguittet) 22 Juillet 2015
Instant nostalgie : un député UDI révèle que les transactions se font encore en francs sur un marché du Tarn #QAG #CestlaFrance
— Olivier Biffaud (@bif_o) 22 Juillet 2015
Pour François Orféo de la maison de l'élevage du Tarn, cette formulation est tout à fait compréhensible :
« Les gens se moquent mais c’est une réalité. C’est une habitude qui a été conservée au moment du passage à l’euro, à la fois par les vendeurs et les acheteurs. Ces derniers sont relativement âgés et tout se passe à l’oral, notamment les négociations. Chaque propriétaire se tient près de son animal. La personne intéressée vient le voir, lui fait une proposition et lui transmet son offre sur un petit bout de papier. Cette situation ne concerne pas que le Tarn. Cela existe également sur les marchés aveyronnais.
Il n’y a guère que les marchés au cadran, les marchés aux enchères et informatisés, que l’on parle en euros».
Dont acte.
La démonstration n'est pas à faire avec les centimes...