Philippe Folliot, député UDI du Tarn, en visite à la maison d'arrêt d'Albi, a pu constater la relative vétusté des locaux de l'établissement et mieux appréhender les difficultés des surveillants face au développement de la violence et du trafic
La visite du député Philippe Folliot a permis de rendre publiques les conditions dans lesquelles cohabitent détenus et surveillants à la maison d'arrêt d'Albi qui retient 135 détenus.
Le taux d'occupation de 128 % est au-dessus de la moyenne nationale. Les locaux vétustes datent de la fin des années 60 avec le plus souvent deux détenus par cellule, des détenus enfermés 22H sur 24, une situation qui ne prépare pas de la meilleure façon leur sortie et leur réinsertion dans la société.
Des surveillants très sollicités
Les trente surveillants doivent faire face à une recrudescence des trafics en tout genre. Nourriture, téléphones portables, drogue ou objets divers sont lancés depuis l'extérieur dans la cour de promenade.
Plusieurs incidents
La semaine dernière, un mètre de fil de fer barbelé a été découpé en pleine après-midi. En mai dernier, un surveillant a été agressé pour une histoire de cigarettes.
L'an dernier, un détenu est décédé après avoir tenté d'escalader la grille de la cour de promenade. Il voulait récupérer un paquet de cigarettes jeté depuis l'extérieur.
Vidéo : le reportage de Sylvain Duchampt et Nicolas Bonduelle