Réseau Ferré de France et la région Languedoc-Roussillon ont appelé à l'union sacrée pour la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan, menacée par la concurrence d'autres projets
"Aujourd'hui, il s'agit de sauver la ligne. Il faut accepter de revoir son calibrage, son évolutivité. Ayons une approche réaliste, portons un projet finançable", a souligné le président (PS) de la région, Christian Bourquin, lors du comité partenarial d'information sur le projet qui s'est tenu lundi à Lattes près de Montpellier dans l'Hérault.
Chargé du projet à RFF Languedoc-Roussillon pour cette LGV, Edouard Parant a estimé qu'il fallait avoir "un projet crédible au vu de la situation économique actuelle", un projet qui s'élève à 6 milliards d'euros.
Selon RFF, la mixité (fret et passagers) totale (sur les 160 km de la future ligne) ne fait pas l'unanimité.
RFF a ainsi étudié plusieurs scenarii: de Montpellier à Narbonne, de Montpellier à Nissan, de Montpellier à Béziers pour le scénario minimaliste.
"Deux points font l'unanimité: la mixité dans la plaine du Roussillon et la mixité a minima entre Montpellier à Béziers", a résumé M. Parant, alors que RFF a rappelé que le principe de la création de deux gares nouvelles (Béziers-Est et Narbonne-Ouest) avait été acté début octobre.
La décision ministérielle est attendue "d'ici quelques mois".