Cette femme de 39 ans, venue en vacances avec son époux et ses quatre enfants, a été piégée par la houle qui s'est formée rapidement lundi soir.
Ce nouveau drame a eu lieu vers 18 heures, alors que les sauveteurs étaient en train de hisser le drapeau rouge. C'était déjà trop tard pour trois baigneurs, pris au piège par les vagues.
Les deux premiers ont pu être secourus, sortis de l'eau et transportés à l'hôpital de Béziers mais les sapeurs-pompiers n'ont rien pu faire pour la troisième victime, ramenée sur le sable en arrêt cardio-respiratoire. Malgré leurs efforts, la vacancière est décédée. Selon les premières informations des autorités, la famille se baignait un peu trop loin du rivage.
Ces noyades à répétition dans l'Hérault ont fait naître un débat sur les moyens de répression à employer sur les plages. Lundi, la ministre du Tourisme Sylvia Pinel n'a pas écarté un recours à la verbalisation des baigneurs faisant fi du drapeau rouge. "Cela peut passer par là, mais je souhaite surtout qu'il y ait une prise de conscience collective", a-t-elle déclaré.
Le syndicat policier Alliance, lui, a souligné le manque de policiers sauveteurs sur les plages. Selon ce syndicat de citer les chiffres: le nombre de maîtres nageurs sauveteurs issus des CRS en poste durant trois mois serait passé de 720 en 2002 à 471 aujourd'hui.
Pour le ministère de l'Intérieur, "il n'y a pas de corrélation entre une hausse du nombre de morts sur les plages et la baisse du nombre de fonctionnaires (de
police) affectés aux missions de surveillance de ces lieux, les CRS ayant été remplacés par les mairies par d'autres sauveteurs (sapeurs pompiers, associatifs ou employés communaux).