VIDEO - Affaire Merah : les regrets des anciens patrons de l'antiterrorisme qui reconnaissent des ratés

Dans le documentaire "Histoire secrète de l'antiterrorisme", plusieurs grands patrons de la lutte contre le terrorisme reconnaissent devant la caméra qu'ils sont "passés à côté de quelque chose" qui aurait pu éviter l'affaire Merah. 

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Ils ont le mérite de le dire, de le reconnaître face à la caméra, plus de 6 ans après les faits : plusieurs anciens grands patrons de la lutte antiterroriste en France ont reconnu dans le documentaire "Histoire secrète de l'antiterrorisme" diffusé sur France 2 mardi soir, qu'ils étaient "passés à côté de quelque chose" dans l'affaire Merah. 

Successivement, François Molins, ex-procureur de la République de Paris, Bernard Squarcini, l'ancien patron du renseignement intérieur, ou encore Amaury de Hauteclocque, ancien patron du Raid, reviennent sur la période qui a précédé le passage à l'acte de Merah et reconnaissent les erreurs commises.

On le sait maintenant, il y a eu erreur d'appréciation (Amaury de Hauteclocque)

C'est sûr qu'on est passé à côté de quelque chose (François Molins)

Quand vous voyez la vidéo de la tuerie de l'école juive, vous ne pouvez plus vivre comme avant et là vous vous dires "qu'est ce qu'on aurait dû faire pour éviter cela" ? (Bernard Squarcini)

Au premier procès Merah où le frère du terrorisme, Abdelkader Merah, et Fettah Malki ont été jugés et condamnés pour association de malfaiteurs terroristes, Bernard Squarcini était venu témoigner à la barre. 

A la barre, l'ancien patron du renseignement, mis en cause pour "les trous dans la raquette" qui ont empêché d'identifier Mohammed Merah avant son passage à l'acte, n'avait pas exprimé de regrets : tout juste avait-il expliqué que ses services avaient été surpris par le mode opératoire, nouveau, utilisé par Merah
 
Entre les 11 et 19 mars 2012, Mohammed Merah a tué 7 personnes à Toulouse et Montauban. Ces attentats avaient conduit à une réforme du renseignement français, les services ayant été mis en cause pour n'avoir pas mesuré la radicalisation de l'ancien petit malfrat toulousain et rien fait pour l'empêcher de tuer. 
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