Les poules au secours des déchets ménagers dans les villes et banlieues

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur. Sur les balcons, dans les jardins les poules sont appelées à la rescousse : elles pondent, et les oeufs c'est bon, mais elles "boulottent" aussi des épluchures et contribuent à réduire les déchets, bref travaillent pour l'environnement.

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Pendant longtemps le nombre de kilos de déchets étaient le signe de la richesse d’une société. Plus un pays produisait et vendait, plus l’encombrement des poubelles était important. Mais ça, c’était avant. Car voilà, le traitement des déchets, ça coûte cher. Et depuis quelques années on sait que les richesses de la terre ne sont pas infinies. Alors forcément on cherche à multiplier les comportements raisonnables et une économie durable.
 

La poule a la côt (côt côt)

On s’est tourné vers des vieilles recettes de nos anciens et qui fonctionnent sur le principe :  « rien ne se perd, tout se transforme. » C’est ainsi que les poules ont fait leur réapparition. Dans nos régions tout d’abord, puis de plus en plus dans les villes et banlieues. Certaines collectivités, via leurs syndicats de traitement de déchets, en ont d’ailleurs fait une politique. Les études montrent d’ailleurs que les déchets ménagers sont maîtrisés voire réduits (jusqu’à un tiers).

 

 

Un planète plus propre

Un de nos journalistes fait partie de ces nouveaux, et heureux, bénéficiaires de ces poules auxiliaires pour une planète plus propre.
« Voilà maintenant 10 jours que nous avons accueilli Ketchup et Poupoule...   Les deux volatiles convolaient jusqu'alors chez une voisine qui a décidé de nous les offrir pour inaugurer le poulailler fait maison, qui a trouvé sa place au fond du jardin. Pourquoi au fond ? Parce que nous avons beau aimé la campagne et les animaux, nous aimons aussi bien dormir...»

Et s'il a un charme fou le temps d'un week-end au vert, le cri du coq au quotidien, j'hésite... Et puis le couple de volatiles nains a davantage d’espace.


La joie des enfants

« Leur arrivée a été un véritable l'événement pour nos 3 enfants qui attendaient leurs poules depuis plusieurs semaines. Oui, ce sont eux qui ont choisi les prénoms... Et on aura sûrement droit à Cocotte ou Chouquette pour les copines qui ne devraient pas tarder. 2 autres volatiles sont prévus d'ici quelques jours. »

« Libérées de leur carton d'emballage, les deux bêtes à plumes ont décidé de prendre la poudre d'escampête... Elles ont beau être naines, elles savent voler. Et elles le font plutôt bien ! L'enjeu de notre premier quart d'heure de coexistence a donc été de faire en sorte qu'elles ne fassent pas le mur pour aller chez le voisin mais reviennent dans leurs quartiers... Avec un peu de patience et de douceur, nous y sommes arrivés. »

Redécouvrir le goût des bonnes choses

« Le premier oeuf n'a pas tarder à venir. Le lendemain, Poupoule avait pondu. Et le surlendemain... et le jour suivant. La première semaine, notre poule a pondu 5 oeufs et fait relâche 2 jours. Rentable... Et sans aucun doute le meilleur signe de son adaptation. Le coq lui, chante au lever du jour et pas au milieu de la nuit. Ouf. »


Animaux mangeurs de déchets

Côté nourriture, l’opération est comme prévu. « Ces animaux sont économiques. Nous leur donnons les épluchures de nos légumes et fruits, le gras de jambon, les croutes de fromage... Et même les  coquilles d'oeuf (c'est cruel... mais il parait que c'est bon pour elle dixit l'arrière grand père de 84 ans qui a une longue expérience des gallinacés, ses "copines" qui rythment son activité autour de son potager).
Et sinon, il y a aussi du blé. Mais pas trop... Pour être honnête, c'est ce qu'on dit aux enfants car eux, ils aiment plonger la main dans le sac et distribuer... Sans cette limite, les 25 kilos risqueraient de partir vite ! »


On peut aussi construire un poulailler avec des matériaux de récupération

 

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