Autrefois grande terre de vin, l'Île-de-France serait-elle en train de renouer avec ses traditions ? Depuis le début des années 2000, le nombre de parcelles viticoles a fortement augmenté passant de 130 en 2000 à plus de 200 aujourd'hui.
Des appels aux bénévoles pour vendanger fleurissent en Île-de-France. Car il existe de plus en plus de parcelles dédiées à la vigne dans la région. Il en existe même une dizaine à Paris, qui vont de 400 pieds (la vigne privée de Paris Bagatelle, Paris 16e) à celle de l'Eglise Saint-Germain-des-Prés (Paris 6e) qui n'en compte que 10.
A l'instar d'autres communes, la mairie de Paris a lancé un appel un appel aux Parisiens pour vendanger trois vignes. A Epinay, ils étaient une vingtaine avec les enfants de deux classes de primaires à s'être réunis pour récolter les grappes de raisins le temps d'une matinée.
Voici notre sélection des vignes en Île-de-France
Une histoire millénaire
Ce phénomène trouve ses origines au début des années 2000. De nombreuses communes décident de replanter des ceps pour valoriser leur territoire et s'inscrire dans une tradition millénaire (elles auraient fait leur apparition au 4e siècle de notre aire).Jusqu'au 18e siècle, la région comptait d'ailleurs le plus grand vignoble de France : 42.000 hectares répartis sur 300 communes. Aujourd'hui, il y en a 200 soit qui représentent une surface de … 12 hectares.
Ce sont la mauvaise réputation du vin, l'urbanisation et les maladies qui auront fait presque disparaître ce patrimoine. Pour anecdote, le verbe picoler viendrait du vignoble d'Argenteuil, tombé en désuétude qui prit le surnom de "piccolo", en italien : petit.