Mort de Nahel à Nanterre : des échauffourées après la marche blanche en hommage à l'adolescent

La marche blanche organisée ce jeudi en hommage à Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un tir policier mardi à Nanterre, a rassemblé 6 200 personnes, selon la préfecture de police. Des échauffourées ont éclaté suite à la manifestation.

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Alors que la mort de Nahel a entraîné deux nuits de tensions dans certaines villes d'Île-de-France, la marche blanche organisée ce jeudi à Nanterre (Hauts-de-Seine), à l'appel de la mère de la victime, a rassemblé 6 200 personnes selon la préfecture de police. Initialement prévue devant la préfecture, le rendez-vous a finalement été donné avenue Pablo Picasso à Nanterre.    

Le parcours a suivi un chemin que Nahel avait pour habitude de prendre en moto, "son parcours habituel qu'il aimait", selon sa mère. Des échauffourées ont éclaté au moment de la dispersion, alors que 5 000 policiers et gendarmes seront mobilisés ce soir en région parisienne. Par ailleurs, pour tenter de prévenir les mêmes débordements que la nuit passées dans plusieurs villes de la région, Clamart a instauré un couvre-feu entre 21h et 6h du matin.

Plus tôt dans la journée, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire

18h30 - Laurent Hottiaux, le préfet des Hauts-de-Seine, "condamne les violences" qui ont eu lieu en marge de la marche, et "appelle au calme", dans un communiqué publié en fin d'après-midi. "Si dans un premier temps, la déambulation s’est déroulée dans le calme, (...) les forces de l’ordre ont ensuite été prises à partie par des éléments isolés et violents", décalre le préfet du département. Il pointe notamment du doigt des "jets de projectiles et d'engins incendiaires" et des feux de véhicules. "Le monument de la résistance et de la déportation a également été dégradé", ajoute le préfet, qui indique également que la mobilisation des forces de l'ordre "a été renforcée partout dans le département, et ce afin de prévenir et mettre fin aux troubles à l’ordre public" dans la soirée. 

18h - "J'étais à la marche qui a dégénéré. Je déplore ces violences. Ce que je vois c'est une jeunesse en fracture avec la société. J'ai tenté d'intervenir auprès de jeunes en colère. La situation est grave. J'ai été exfiltrée de justesse", tweete Latifa Ibn Ziaten, la mère d'Imad Ibn Ziaten, le premier militaire tué par Mohammed Merah en 2012 à Montauban.

18h - Sept personnes ont été interpellées en marge de la marche blanche, selon un bilan de la préfecture de police communiqué à l'agence Radio France. 

17h50 - La Brigade de recherche et d'intervention (BRI), une unité qui n'est pas destinée aux opérations de maintien de l'ordre, a été envoyée vers 17h30 à Nanterre après la marche en hommage à Nahel, indique une source policière à l'AFP.

17h15 - La situation reste toujours tendue autour de l'esplanade Charles de Gaulle.

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Situation tendue à Nanterre après la marche blanche en hommage à Nahel. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet

17h - Retour au calme au niveau de la gare RER Nanterre-Préfecture. Les tensions se sont déplacées vers le parc André Malraux avec, sur place, des tirs de pétards et l'usage de gaz lacrymogène. Sur franceinfo, Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur, déclare que la situation est "sous contrôle", malgré la présence de "manifestants hostiles" et de "feux de véhicule".

16h45 - Des feux ont été éteints par les pompiers, boulevard des Bouvets. Six voitures ont été incendiées sur place.

16h30 - Un feu de voiture s'est déclaré, boulevard des Bouvets, provoquant une épaisse fumée noire et l'intervention des pompiers.

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Marche blanche à Nanterre : un feu de voiture, boulevard des Bouvets. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet

16h20 - "On voulait que ce soit une marche silencieuse par respect pour la famille. On a tous demandé que ce soit pacifique, pour le deuil. Tous ceux de Nanterre sont restés calmes", raconte Farid, 50 ans, qui habite à Nanterre. "Je suis commerçant à côté, on protège nos commerces", indique-t-il.

16h05 -  6 200 personnes ont participé à la marche blanche, indique l'AFP de source policière.

15h50 - La police a chargé les manifestants pour disperser la foule. 

15h45 - Départ de feu dans une zone en friche près d'une station de Vélib. 

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Une bande d'herbe a pris feu près d'une station de Vélib. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

15h40 - La situation commence à se tendre. Des tirs de mortiers se font entendre et le gaz lacrymogène commence à envahir les rues.  

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La situation commence à se tendre. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

15h25 - De plus en plus de personnes se rassemblent devant la préfecture. La foule est dense et les participants ont du mal à avancer. Certains individus ont tenté d'escalader la grille de la préfecture. 

15h20 - De nombreux cars de CRS sont regroupés sur le boulevard Jacques Germain Soufflot face à la préfecture. 

15h10 - Le cortège est scindé en deux, une partie rejoint l'endroit où s'est encastrée la voiture de Nahel. 

15h11 - La marche est arrivée devant la préfecture de Nanterre. C'est dans ce même bâtiment qu'est entendu le policier responsable de la mort de Nahel. Quelques tensions se font ressentir. Des camions de CRS sont regroupés à l'intérieur de la préfecture. À quelques centaines de mètres de là se trouve le poteau dans lequel s'est encastré la voiture de Nahel. 

15h08 - La foule respecte une minute de silence en mémoire de la victime. 

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La foule respecte une minute de silence en mémoire de la victime. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

15h - Les "t-shirts rouges" bénévoles continuent de maintenir la foule et de répéter les consignes de non-violence. 

14h58 - Le gros de la foule est arrivée sur la nationale et se dirige vers la préfecture des Hauts-de-Seine.  

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Plusieurs individus se sont élancés pour atteindre la préfecture avant le camion de tête et la mère de Nahel ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

14h50 - Plusieurs individus se sont élancés pour atteindre la préfecture avant le camion de tête et la mère de Nahel. Les forces de l'ordre se sont rassemblées devant le bâtiment. 

14h48 - La circulation autour du cortège est gérée par les agents de la mairie de Nanterre. La police se fait discrète. 

14h40 - La foule s'épaissit près du Théâtre des Amandiers. Le cortège arrive à la fin de l'avenue Pablo Picasso et se dirige vers la préfecture des Hauts-de-Seine. 

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Le cortège s'engage vers la préfecture des Hauts-de-Seine. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

14h35 - "Police assassine, justice pour Nahel !", "et tout le monde déteste la police !"... La grande majorité des slogans de la marche blanche vise directement les policiers alors que le cortège s'approche de la préfecture. 

14h30 - Plusieurs journalistes ont été ciblés par des insultes, certains ont dû arrêter de filmer. Les organisateurs souhaitent que les journalistes restent devant la marche et pas aux côtés de la foule. 

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Le cortège de la marche blanche pour Nahel ©France 3 PIDF

14h20 - Le cortège se déroule dans le calme. La foule scande régulièrement le même solgan : "police assassins". La marche rassemble beaucoup de monde, les proches de Nahel en tête. La mère de la victime de 17 ans est toujours sur le camion de tête accompagnée d'Assa Traoré, la soeur d'Adama Traoré, décédé à la suite d'une interpellation en 2016. 

14h - Les participants à la marche défilent avec une banderole sur laquelle on peut lire "Justice pour Nahel". 

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Les participants à la marche défilent avec une banderole. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

13h57 - La marche commence. Les participants suivent le camion en scandant "justice pour Nahel !"

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La mère de Nahel sur le camion de tête ©France 3 PIDF

13h55 - La mère de Nahel est montée sur le camion de tête et porte un t-shirt "Justice pour Nahel", avec la date de sa mort. "On va leur montrer qu'on n'est pas des sauvages, qu'ils nous ont volé un fils, un frère, un ami, un voisin". 

13h52 - Ian Brossat (PCF), membre du Conseil de Paris, et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF sont arrivés. Aurélien Taché, député PS du Val-d'Oise, est attendu.

13h45 - La mère de Nahel ne souhaite pas être filmée. Elle est entourée de ses proches qui repoussent les journalistes.

13h40 - Des médiateurs en t-shirts rouges sont arrivés sur place pour apaiser les tensions et veiller au bon déroulé de la marche. 

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La foule scande ses premiers slogans à l'arrivée de la mère de Nahel. ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

13h37 - La mère de Nahel vient d'arriver sur place. 

13h25 - Les participants à la marche arrivent petit à petit. Le rendez-vous a d'abord été fixé à la préfecture avant d'être déplacé à l'avenue Pablo Picasso. 

13h11 - Une dizaine de personnes se rassemblent devant la médiathèque Pablo Picasso. 

13h - Le rond-point, avenue Pablo Picasso, une heure avant le départ de la marche. Notre reporter est sur place. Des journalistes étrangers sont également présents pour couvrir l'événement. 

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Le rond-point, départ de la "marche de la révolte". ©Kévin Belbéoc'h-Dumarcet / France 3 Paris Île-de-France

12h49 : Elizabeth Borne aux habitants des quartiers : "On est à leurs côtés face à leurs difficultés". Mais la Première ministre affirme que "rien ne justifie les violences". 

Emmanuel Macron dénonce "des scènes de violences injustifiables" lors d'une réunion de crise. 

Le policier qui a tiré voulait "éviter une nouvelle fuite du véhicule" et "s'est senti menacé" d'après le procureur. 

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