A sept semaines des Jeux olympiques, les ouvriers sont en train de terminer les travaux à La Défense Arena, à Nanterre. La salle de spectacle doit accueillir les épreuves de natation et les finales de water-polo.
Les travaux sont hors norme. A Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, le chantier touche à sa fin pour installer deux bassins olympiques de 50 mètre au sein de La Défense Arena en vue des JO de Paris.
"Il y a plein de défis, explique Étienne Thobois, directeur général du Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo). D’abord, le défi du temps : on est toujours dans des planifications contraintes. On a aussi des sujets de poids, ça pèse 15 tonnes avec l’eau, c’est très lourd."
Environ 150 personnes s'activent pour installer les bassins - celui d'échauffement et celui de compétition. Leur remplissage, qui représente plus de 5 000 mètres cubes d'eau, est prévu à la fin du mois.
Un mois pour installer les bassins et la tribune de presse
Étienne Thobois évoque aussi l’aération et la "circulation d’air". Autres défis : "le son" et "l’insonorisation". "C’est un projet complexe, mais qui est à la portée de nos experts, à la fois les équipes de la Défense Arena et les équipes du Comité d’organisation. On s’entoure des meilleurs", assure-t-il.
Trois semaines de travaux (concernant notamment l'électricité) ont déjà été menés l'été dernier. Dans le cadre des Jeux, l’enceinte - qui accueille d'habitude des matches de rugby et des concerts - doit accueillir les épreuves de natation et les finales de water-polo.
Alors que les premiers tests avec des nageurs seront faits début juillet, la tribune pourra atteindre une jauge de 15 000 spectateurs. Après les Jeux, les bassins seont donnés à Sevran et à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.
Avec Joe Saccal et Arthur Nys.