Alors que les trois stations sont concernées par des fermetures prolongées dans le cadre de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, le ministère des Transports annonce que le dispositif sera allégé. Avec, finalement, une réouverture anticipée.
Le dispositif était contesté par les associations d'usagers, il sera finalement allégé, annonce ce mercredi le ministre des Transports Patrice Vergriete. A Paris, trois stations de métro, dont deux constituent des échangeurs importants du réseau parisien, devaient être totalement inaccessibles pendant environ trois mois, à la fois pour des "contraintes techniques, liées au montage et au démontage des sites" de compétition, et pour "des questions de sécurité", rappelle le ministre dans un entretien au Parisien. "Pour autant, sur les trois stations Champs-Elysées Clémenceau, Concorde et Tuileries, je trouvais que les contraintes étaient particulièrement pénalisantes et j'ai voulu rouvrir cette question", déclare-t-il.
La station Concorde (lignes 1, 8 et 12), située sous un stade éphémère des JO, tout comme celle des Tuileries (ligne 1), seront fermées comme prévu dès le 17 juin, soit plus d'un mois avant la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet, mais seront rouvertes "à partir du 2 septembre", indique le ministre des Transports. Leur réouverture était initialement prévue le 21 septembre.
Un dispositif "trop pénalisant pour les usagers franciliens"
Concernant la station Champs-Elysées Clémenceau (lignes 1 et 13), qui devait être inaccessible du 1er juillet au 21 septembre, la fermeture a été repoussée au 20 juillet et la réouverture avancée au 9 septembre, détaille Patrice Vergriete. La station sera par ailleurs accessible entre les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques, "du 12 au 21 août", précise-t-il.
"Des fermetures moins longues, c'est quand même plus de liberté", commente le ministre des Transports. La Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) Île-de-France avait dénoncé début mai la "fermeture pendant trois mois environ de trois stations de métro, y compris les correspondances" et demandait "la révision de ce dispositif, trop pénalisant pour les usagers franciliens".