La transition est en cours en Île-de-France : les bus au gazole doivent tous être remplacés d’ici 2025, à Paris et petite couronne, et 2029 en grande couronne. En tout cas, c’est l’objectif d’IDFM et des opérateurs. Le défi sera-t-il relevé ? Parigo fait le tour de la question.
Le chantier est immense, le coût colossal et tout ne se passe pas forcément comme prévu au départ : l’électricité a ainsi été supplantée par le bioGNV (biométhane), tandis que l’hydrogène pointe le bout de son nez. Et certains bus diesel rouleront au-delà de la date prévue. Le chemin semble encore long.
C’est la ligne de bus la plus empruntée d’Europe et elle roule désormais au biométhane : vous découvrirez comment le TVM est passé au vert.
La RATP, ce sont 4 800 bus et une promesse : en finir avec l’essence et le diesel d’ici 2025. Mais s’équiper en bus propres ne suffit pas, encore faut-il pouvoir les recharger et les entretenir. C’est le défi industriel auquel fait face la RATP. Le directeur du plan bus 2025, François Warnier de Wailly, est notre invité.
Aujourd’hui, c’est le biométhane qui fait rouler la majorité des bus dit propres, loin devant l’électricité. Mais une autre énergie pourrait s’imposer d’ici quelques que années, il s’agit de l’hydrogène. Ses atouts sont nombreux mais, vous le verrez, les bus à hydrogène doivent, eux, encore faire leur preuve.
Enfin, nous nous intéresserons à la grande couronne, là où circulent les 5 600 bus du réseau OPTILE. 93% d’entre eux roulent encore au gazole : et pourtant ils sont censés tous rouler vert d’ici 2029. Alors le calendrier sera-t-il tenu ? Entretien vérité avec le directeur général d’île-de-France Mobilités, Laurent Probst.
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