Après la canicule, les mesures d’urgence déclenchées à Paris face à la pollution à l’ozone sont levées ce lundi. En parallèle, la politique de restriction de la circulation est renforcée de manière pérenne en Île-de-France, pour les vignettes Crit'Air 5 et Crit’Air 4.
La circulation différenciée, c’est terminé. Le dispositif d’urgence mis en place depuis mercredi en région parisienne, face au pic de pollution atmosphérique à l’ozone, est levé ce lundi.
Un retour à la normale annoncé dans un communiqué par la préfecture de police : « Le préfet de police a décidé de lever l’ensemble des mesures restrictives relatives à cet épisode combiné de canicule et de pollution, notamment la circulation différenciée, lundi 1er juillet à compter de 0h ».
Si l’épisode de crise déclenché par la météo caniculaire de la semaine dernière est bel et bien terminé, les véhicules les plus polluants ne pourront ceci dit plus circuler, sur le long terme cette fois, à Paris et en proche banlieue.
Coup de vis pour les véhicules classés Crit'Air 5 et Crit’Air 4
La politique de restriction de circulation se poursuit en effet dans la capitale et dans la région, dès ce lundi. D’un côté, les véhicules classés Crit'Air 5 ou non classés (soit ceux fonctionnant à l’essence avant 1997, et les diesel avant 2001) ont l’interdiction de circuler dans une « zone à faible émission » délimitée par l'A86 – le périmètre formant une boucle autour de Paris.De l’autre, et dans la capitale cette fois, l’interdiction s’étend aux pastilles Crit’Air 4 (soit les diesel avant 2006). La nouvelle règle tient en semaine, c’est-à-dire du lundi au vendredi de 8h à 20h. A noter qu’à Paris intra-muros, les véhicules classés Crit'Air 5 sont déjà bannis depuis 2017. Pour ce qui est des contrôles, l’amende est fixée à 68 euros.