Les véhicules aux vignettes Crit'Air 5 devraient être interdits de circulation dès juillet 2019 au sein de la Zone à Faible Émission (ZFE) décrétée par la Métropole du Grand Paris, la vignette 4 le sera en 2021. La Métropole du Grand Paris prévoit un système de verbalisations par caméra.
Exit les voitures trop polluantes. La Métropole du Grand Paris compte restreindre l'usage des véhicules aux vignettes Crit'Air 4 et 5. Dès juillet 2019, la circulation des véhicules correspondants à la vignette 5 sera restreinte. Pour la vignette 4, la mesure prendra effet en 2021.
Pour ce faire, elle entend déployer des caméras de vidéosurveillance pour contrôler et verbaliser les automobilistes qui ne respecteraient pas les règles.
Si la circulation des automobiles des vignettes 5 est restreinte dans moins de six mois, les caméras elles, ne devraient être installées qu'en 2021-2022, soit lors du passage à l'interdiction des véhicules aux vignettes 4.
Votée en novembre 2018, la Zone à Faible Émission (ZFE) du Grand Paris s'étend sur un territoire situé au sein du périmètre de l’A86 et comprend 79 communes. Si certaines d’entre elles comme Clamart ou Bobigny refusent l’installation de caméras, le dispositif de vidéosurveillance sera installé à l’extérieur des villes.
Pollution : Paris étouffe à cause des sources de pollution et non à cause du beau temps. https://t.co/gOaqKN1Xnf
— Serge Orru (@SergeOrru) 23 février 2019
Une législation plus contraignante à Paris
Paris veut montrer l’exemple. La capitale qui a déjà interdit la circulation aux véhicules arborant la vignette 5, prévoit dès juillet 2019 d’étendre cette mesure aux véhicules Crit’Air 4. Ainsi, de 8h à 20h et du lundi au vendredi, il sera leur interdit d’accéder à la capitale.Sont concernés les véhicules diesel ou essence d’avant 2006 et les deux roues d’avant 2004.
6 600 décès prématurés par an dus à la pollution
Selon l’Observatoire Régional de Santé, la pollution atmosphérique serait la cause de 6.600 décès prématurés dans la zone du Grand Paris.
Les épisodes de pics de pollution se sont succédés ces dernières semaines, que la Métropole du Grand Paris qualifie dans un communiqué de "défi sanitaire et climatique".Selon une enquête COHDA réalisé pour la Métropole du Grand Paris sur la qualité de l’air, 94 % des sondés estiment que la pollution atmosphérique est un enjeu de santé important et 72% se disent prêts à changer leurs habitudes de mobilité.
Aujourd’hui, Paris aux coudes à coudes avec Pékin dans le pollution game ? pic.twitter.com/v7WiwkFbGv
— PP Berson (@ppberson) 22 février 2019