Avec ses millions de tonnes de déblais, le chantier du Grand Paris Express va générer beaucoup de déplacements. Pour les réduire, les infrastructures fluviales pourront être utilisées.
L'Etat, la Société du Grand Paris (SGP), la société gestionnaire des ports de Paris Haropa, la mairie de Paris et Voies navigables de France ont signé une convention de partenariat en ce sens, ont-ils annoncés ce jeudi 4 octobre.
Car le chantier pourrait générer jusqu'à 45 millions de tonnes de déblais et, selon de premières estimations, jusqu'à 8 millions d'entre elles pourraient être évacuées sur les voies navigables, soit l'équivalent de 400.000 camions.
"Le Grand Paris Express est un projet structurant. Et à ce titre, nous nous devons de contribuer à développer des solutions durables pour l'ensemble du territoire. Le transport fluvial répond parfaitement à notre volonté de réduire les nuisances et de limiter l'impact de nos chantiers", a déclaré Thierry Dallard, à la tête depuis mars de la SGP.Sur les 45 millions de tonnes de déblais produits, 8 millions pourraient être évacués par les voies navigables, soit l'équivalent de 400.000 camions.
200 km de métro
Celle-ci, qui doit construire 200 km de métro automatique d'ici à 2030, tenir le budget à 35 milliards d'euros et calmer des esprits échaudés par les retards pris, a déjà ouvert une centaine de chantiers en Île-de-France, le tiers du total prévu. Deux tunneliers ont creusé 289 et 39 mètres, et 11 autres doivent entrer en action l'an prochain.Ce "super métro" francilien, lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, comprend quatre nouvelles lignes de métro automatique, numérotées de 15 à 18, ainsi que des prolongements de la ligne 14. Ce projet a pour objectif de compléter le maillage des transports en commun en moyenne et lointaine banlieue.
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