Dans une tribune, 14 médecins réclament un décret pour la sécurité des patients aux urgences

Dans une tribune publiée ce jeudi 17 janvier dans Le Monde, un collectif de 14 médecins basés en région parisienne et en Normandie demande au gouvernement de prendre des mesures rapides contre les risques d’accident.
 

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« Aucun service ne doit plus fonctionner dans des conditions inacceptables de sécurité, en personnel, locaux ou matériels. » Ce jeudi, dans une tribune publiée par le journal Le Monde, 14 chefs de services hospitaliers réclament un décret sur la « sécurité des patients aux urgences », où ils estiment la situation « très préoccupante ».

Les médecins – tous basés soit en région parisienne soit en Normandie – craignent que, face au manque de moyens, certains services d'urgences ne « respectant pas les normes fixées fermeront ».
 

Le cœur du problème : la saturation des urgences

Le collectif pointe surtout la saturation permanente des services. Au cœur du problème, les professionnels ciblent en effet le lien entre la dégradation des conditions de sécurité des patients aux urgences et l'augmentation du nombre de visites, qui a doublé en vingt ans : « Beaucoup de patients vont aux urgences par défaut ».

Conséquence : le risque d'erreurs médicales et d'accidents s’en trouverait dangereusement renforcé. Face au problème, les chefs de services évoquent la possibilité de « filtrer l'accès aux urgences » afin d'assurer la sécurité des patients.Ce repérage, réalisé en amont, aurait selon les signataires de la tribune pour but d'éviter les drames comme celui du décès d'une patiente aux urgences de l'hôpital parisien Lariboisière, retrouvée sur un brancard en décembre ; et ce, 12 heures après son admission.
 

Comme solution, une « unité dédiée aux patients âgés » pour chaque service ?

L'enquête lancée en interne suite au drame, publiée ce lundi, pointait une « série de dysfonctionnements » et appelait à une « réflexion nationale sur la définition de normes relatives aux moyens nécessaires » dans les services d'urgence.   Le collectif de médecins, lui, plaide pour un « objectif zéro brancard ». Les signataires avancent par ailleurs la nécessité d'une prise en charge adaptée prenant compte de l'âge des patients. Leur proposition : « une unité dédiée aux patients âgés, avec un personnel spécialisé », pour chaque service d'urgence.
 
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