Plus d'1,7 million de billets ont été vendus depuis le début des Jeux paralympiques, affirme Tony Estanguet, le président du comité des JO. À huit jours du coup d'envoi des compétitions et avant même le début des épreuves, une course contre la montre a débuté : il faut adapter les sites et les terrains au handisport.
Il y a neuf jours, les Bleus devenaient champions olympiques de volley à l'Arena Paris Sud. À présent, il est temps de changer de décor pour le Hall 1 du site et d'enlever le filet pour laisser place à la boccia, un sport typiquement paralympique.
Cousine de la pétanque, le but de la boccia est de réussir à placer sa boule le plus près possible d'une autre boule blanche qui sert de cochonnet. Pour une pratique optimale, "l'aire de compétition a été élargie. [...] On a huit terrains de boccia, là où on avait un terrain de volley-ball il y a une dizaine de jours", souligne Anya Schillumiet, responsable du site Arena Paris Sud.
Dès la fin des JO, les jeux paralympiques ont pris possession des lieux. La boccia demande de changer le revêtement, modifier les zones dédiées aux arbitres et l'accessibilité au terrain. "Par rapport au volley-ball, on a retiré les deux tribunes latérales, on a aussi installé des rampes d'accès pour les athlètes en fauteuil roulant", explique Gustavo Cerqueria Lima, référent sportif de la boccia.
Du handball au goalball
Toujours à l'Arena Paris Sud, dans le Hall 6, l'ancien terrain de handball et site des compétitions d'haltérophilie accueillera le goalball, "un sport pour déficients visuels, aveugles ou malvoyants, qui se joue avec une balle avec des grelots à l'intérieur", détaille Alexandre Dias Da Silva, référent sportif du goalball.
L'objectif est simple, marquer plus de buts que l'adversaire. Pour que les joueurs entendent bien le ballon, l'isolation sonore du terrain est renforcée.
Les Jeux paralympiques ne commencent que mercredi prochain mais les premiers athlètes sont attendus dès cette semaine.