"Mains rouges" taguées au Mémorial de la Shoah : la police sur la piste bulgare ?

La vidéosurveillance a permis de repérer trois suspects, du Mémorial de la Shoah dans le 4e arrondissement de Paris à un hôtel du 20e. Selon le parquet de Paris, les 3 individus ont ensuite quitté la France. L'enquête confiée à la sûreté territoriale se poursuit.

Les policiers chargés d'enquêter sur les "mains rouges" taguées au Mémorial de la Shoah à Paris creusent la piste de trois suspects ayant fui à l'étranger, indique ce mercredi le parquet à France Info, confirmant une information du Canard Enchaîné.

La vidéosurveillance a permis de repérer ces trois suspects et de "retracer (leur) cheminement" jusqu'à un hôtel parisien, dans le XXe arrondissement, "puis leur départ vers la gare routière de Bercy et leur départ pour la Belgique", précise le ministère public.

"Les investigations ont également établi que les réservations avaient été effectuées depuis la Bulgarie", ajoute le parquet, sans préciser davantage, à ce stade, la teneur de ces réservations.

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35 tags de "mains rouges"


Dans la nuit du 13 au 14 mai, 35 tags représentant des "mains rouges" ont été peints sur le Mur des Justes, à l'extérieur du Mémorial de la Shoah, où sont apposées des plaques portant les noms des 3.900 hommes et femmes qui ont contribué à sauver des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces tags font référence aux mains ensanglantées des terroristes qui avaient lynché deux soldats israéliens en octobre 2000.

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D'autres tags similaires avaient été découverts dans les IVe et Ve arrondissements.

Une enquête a été ouverte pour dégradations volontaires sur un bien classé et en raison de l'appartenance à une nation, ethnie, race ou religion, et confiée à la Sûreté territoriale de Paris.

"Ce délit fait encourir quatre ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende", souligne le parquet. 

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