Alors qu’approchent les municipales, l’ancien maire de Paris Jean Tiberi répond sèchement Florence Berthout, qui a récemment quitté Les Républicains : « Je n’autorise personne à parler en mon nom, de m’associer à ses petites trahisons ».
Depuis ses six ans de mandat à la tête de la capitale (jusqu’en 2001) et celui à la tête du 5e arrondissement (jusqu’en 2014), Jean Tiberi a plutôt eu tendance à préférer la discrétion. Mais l’ancien maire de Paris vient de faire une exception, en s’en prenant à sa successeuse dans un communiqué.
Comme le raconte Le Parisien, l’ancien élu Les Républicains a cherché à recadrer Florence Berthout, ex-présidente du groupe LR à la Ville de Paris et par ailleurs maire du 5e. Cette dernière avait, suite à l’échec du parti aux dernières européennes, décidé de quitter sa formation politique tout en affichant son soutien au président Emmanuel Macron.Dans un courrier envoyé en juillet aux militants, elle a par ailleurs rappelé, en expliquant son départ, qu’elle avait apporté son soutien aux listes tiberistes en 2001 dans le 1er arrondissement. Et le passage n’a visiblement pas plus à Jean Tiberi, dont le fils – Dominique Tiberi – avait affronté en 2014 Florence Berthout en tant que candidat dissident contre l’UMP d’alors.
« Je n’autorise personne à parler en mon nom, de m’associer à ses petites trahisons »
« Des personnes ont à plusieurs reprises déclaré une proximité politique avec moi. Il n’en est rien. Cela est inexact et pour tout dire assez malhonnête », explique l’ancien maire de Paris. « Si chacun est libre de mener campagne comme il l’entend, je n’autorise personne à parler en mon nom, de m’associer à ses petites trahisons, surtout en s’éloignant autant de la vérité », note aussi Jean Tiberi.« Mme Berthout, qui dit avoir contribué à certains de mes succès, n’a fait en 2001 que profiter de mes listes Ensemble pour Paris pour se faire élire au Conseil de Paris, précise par ailleurs l’ex-édile. En 2014, avec sa tête de liste NKM, elles m’ont même attaqué personnellement. »A noter qu’en quittant Les Républicains, Florence Berthout ne s’était ceci dit à l’époque pas avancée quant à d’éventuelles alliances LR/LREM aux municipales parisiennes de 2020.