Taxis volants à Paris : le "vertiport", la plateforme de décollage sur la Seine, dans le viseur du Conseil d'État

L’arrêté ministériel publié en juillet dernier pour créer le "vertiport", la plateforme de décollage et d'atterrissage quai d'Austerlitz à Paris a été annulé par la haute juridiction administrative ce mercredi. Un énième revers pour le projet de taxis volants.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'espoir de voir un jour des taxis volants dans la capitale s'éloigne de plus en plus. Le Conseil d'Etat a annulé, ce mercredi 18 décembre, l'arrêté ministériel créant une plateforme de taxis volants de 740m2 à Paris.

Saisie en référé, la plus haute juridiction administrative avait donné un feu vert provisoire à ce vertiport le 24 juillet dernier. Les requérants, dont fait partie la Ville de Paris, ont finalement obtenu gain de cause. Ils considéraient que le gouvernement aurait dû d'abord consulter l’Autorité de contrôle des nuisances aériennes (Acnusa) comme le prévoit la loi.

A lire aussi : Taxis volants : le gouvernement autorise le "vertiport", la plateforme d'atterrissage à Austerlitz, la mairie de Paris conteste

L'État est également condamné à verser "une somme globale de 3 000 euros à l’UFCNA (Union française contre les nuisances des aéronefs) et autres et une somme globale de 3 000 euros à la Ville de Paris et autre".

Un projet jamais vraiment en marche

Ce n'est pas le premier coup porté à ce projet. Le 15 novembre 2024, la Région Ile-de-France retirait déjà une subvention pour la construction de la plateforme d’un million d’euros votée en novembre 2023.

Fermement opposée au projet, la Gauche communiste, écologiste et citoyenne s'est réjoui de cette décision dans un communiqué publié ce 18 décembre. "Pour notre part, ce développement à des fins commerciales n’est ni souhaitable, ni utile. Le coup d’arrêt de l’expérimentation parisienne doit être le clap de fin de l’aviation d’affaires urbaine en Ile-de-France".

Le gouvernement avait autorisé la création d’une plateforme flottante par un arrêté publié le 9 juillet dernier. En profitant de la vitrine offerte par les Jeux olympiques, l’idée était de présenter ce nouveau mode de transport décarboné comme fiable.

Mais l’Agence européenne de sécurité aérienne n'a jamais accordé de certification pour pouvoir transporter des passagers à l'entreprise allemande Volocopter à l'origine du "Volocity". Si la plateforme a été construite par le groupe Aéroports de Paris (ADP), le "taxi volant" n'a jamais pu être exploité commercialement.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information