Témoignage. JO de Paris 2024. "Tout le monde pensait que les J.O. allaient être une embellie pour les VTC. Mais finalement ce n’est pas du tout le cas"

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Depuis le début des Jeux olympiques de Paris, les VTC voient une baisse de leur chiffre d'affaires.
Un reportage de Céline Cabral et Nicolas Metauer ©F3PIDF
Publié le Écrit par Emmanuèle Bailly

Circulation compliquée, axes fermés… Les chauffeurs de VTC disent subir une véritable galère depuis le début des Jeux olympiques avec des chiffres d'affaires avoisinent pour certains une baisse de 70 %. Rencontre avec un chauffeur de VTC Philippe Amable qui témoigne des difficultés de circulation pendant les jeux et la baisse de son activité.

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Aucun client à l’horizon, l’attente est interminable pour ce chauffeur de VTC. Pourtant Philippe misait gros sur les Jeux olympiques. "Ça sonne, mais les courses ne sont pas rentables. Ça va m’emmener dans des endroits où je n’ai pas accès. Tout le monde pensait que les J.O. allaient être une embellie pour les VTC. Mais finalement ce n’est pas du tout le cas", explique dépité, le chauffeur de VTC. 

Les voies olympiques interdites

L’un des points noirs pour les VTC est l’interdiction d’emprunter les voies olympiques. A cela s’ajoutent les axes fermés, les contrôles policiers et des secteurs parfois engorgés. Philippe essaie de trouver des stratégies pour continuer à travailler. "Le cœur de Paris, j’essaye de l’éviter le plus possible même si c’est un endroit où il y a beaucoup de courses"… "J’essaye plutôt de prendre des courses aux abords du périphérique ou en proche banlieue, car ce sont des secteurs ou la circulation est plus fluide", explique-t-il.

Depuis le début des Jeux, ce chauffeur de VTC enregistre plus de 50 % de perte de chiffre d’affaires. Philippe estime que pour son affaire soit rentable, il doit gagner minimum 30 € de l’heure. "Si, au bout de sept heures, je vois que mon chiffre d’affaires n’est pas rentable à l’heure et ben j’arrête et je rentre chez moi", raconte-t-il.

Dès la semaine prochaine, Philippe envisage d’aller travailler dans le sud de la France pour rattraper les pertes liées aux Jeux olympiques.

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