VIDEO. En Île-de-France, bientôt une eau plus pure mais plus coûteuse ?

durée de la vidéo : 00h02mn39s
VIDEO. Une eau plus chère mais plus pure : le pari du syndicat des eaux
VIDEO. Une eau plus pure mais plus chère : quelle sera la décision des Franciliens ? ©France 3 PIDF

Une eau sans pesticides grâce à une nouvelle technologie, c'est la promesse du syndicat des eaux d'Île-de-France. Un débat public prendra place durant trois mois, plusieurs réunions sont organisées. La première se tiendra à Choisy-le-Roi le 9 mai. Plus d'une centaine de communes sont concernées mais les opposants pointent des risques pour l'environnement.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est en puisant dans nos eaux et rivières que le syndicat des eaux d'ïle-de-France alimente plus de quatre millions d'habitants. Le syndicat souhaite investir 800 000 millions d'euros dans ses trois usines avec une promesse : celle d'une eau pure. 

"La formule que nous prônons vers une eau plus pure, sans calcaire et sans chlore (...) seule l'OIBP permet aujourd'hui d'abattre, dans des proportions aussi fortes, jusqu'à 99%, les micropolluants" assure Luc Strehaiano, vice-président du syndicat des eaux d'Île-de-France et maire LR de Soisy-sous-Montmorency. 

Qu'est-ce que l'OIBP ? L'osmose inverse basse pression est une étape en plus dans le procédé actuel de traitement. Un système capable de filtrer les plus minuscules impuretés. "C'est une membrane qui est repliée sur elle-même, avec une très grande surface. L'eau va pénétrer dans tous ses interstices et avec la pression, elle va passer la membrane jusqu'au tube central. À la sortie, on va récupérer des micropolluants. C'est un collecteur en fait" résume Adrien Richet, ingénieur au SEDIF. 

Une technologie à double-tranchant 

Les traitements actuels permettent d'éliminer les virus, les bactéries et une partie des polluants chimiques notamment d'origine agricole. Les futures membranes en élimineront davantage encore, moins de polluants, moins de calcaire également qui retourneront vers le fleuve tout comme le phosphore ajouté pour entretenir les installations, un problème pour les opposants au projet.

"Les polluants sont rejetés tous ensemble donc d'une façon beaucoup plus concentrée et en plus, il y a des nouveaux polluants parce que pour que les membranes restent perméables, il faut utiliser de nouveaux produits chimiques qui jusqu'à présent n'étaient pas utilisés dans le traitement de l'eau donc on a un problème de pollution avec cette technologie" estime Jean-Claude Oliva, président de la coordination eau Île-de-France

L'eau coûtera aussi un peu plus cher : 3 à 4 euros supplémentaires par mois et par foyer mais le syndicat des eaux l'assure, ses clients seront largement gagnants. Avec moins de calcaire, les appareils électroménagers consommeront moins d'électricité et dureront beaucoup plus longtemps. 

Retrouvez tous nos reportages sur idf.france3.fr

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information