Affaire Théo : la version du pantalon volontairement baissé, remise en cause

Le jeune homme s'est contredit lors de sa dernière audition. Violemment agressé lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, Théo expliquait jusqu'ici que les policiers – dont l’un est suspecté de viol – avait volontairement baissé son pantalon.

La version de Théo pourrait-elle entièrement être remise en cause ?

Le jeune homme de 21 ans, agressé lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois début février, et grièvement blessé au niveau de la zone anale, explique que les policiers ont volontairement baissé son pantalon.

Selon ses déclarations publiques, et les premiers éléments déposés sur procès-verbal, la victime assurait que l’intention des policiers était claire. Mais nos confrères du Parisien révèlent que les images de vidéosurveillance et les constatations effectuées sur le caleçon percé de Théo contredisent ses premières auditions.

La version des vêtements volontairement baissés, remise en cause

Malgré ces approximations, la gravité de la blessure - une déchirure à l'anus de 10 cm de long - n’est pas remise en cause (le jeune homme s'est vu prescrire 60 jours d'arrêt de travail).

Mais la version des vêtements volontairement baissés, défendue par Théo, est remise en cause. Interrogé par la juge le 3 mars, qui questionne la version d'un sous-vêtement écarté au préalable, la victime se défend : « la première audition, je n'étais pas en état ».

Quatre policiers restent mis en examen – dont un pour viol – dans cette affaire polémique, qui a provoqué plusieurs nuits de révoltes dans les banlieues, et le blocus de plusieurs lycées.
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