Stéphane de Paoli, élu en 2014 avec l'UDI à la tête de ce bastion communiste, ne se représentera pas en mars prochain. Son mandat aura surtout été marqué par les affaires en justice et les polémiques.
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Stéphane de Paoli jette l’éponge. Le maire UDI de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, a annoncé dimanche son choix de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales de mars 2020, dans Le Parisien. « J'aime Bobigny. Mais je ne suis pas un politicien, a ainsi expliqué l’édile. Six ans, c'est suffisant ! »En 2014, Stéphane de Paoli était parvenu à conquérir l’exécutif de la ville avec 53,99 % des suffrages exprimés devant la liste de gauche. La victoire de l’élu UDI avait ainsi mis fin à presque un siècle de PCF à la tête de la mairie.
Un mandat miné par les affaires et les polémiques
Perquisitions,
« exfiltration » de son propre conseil municipal… Si l’édile se dit satisfait du «
du travail accompli », estimant avoir «
reconstruit la ville », son mandat restera surtout marqué par les affaires et les polémiques. Dans
Le Parisien, Stéphane de Paoli admet d’un côté qu'il y a eu «
des affaires » et des «
erreurs », mais dénonce surtout «
l'acharnement dont a été victime sa municipalité ».En mai dernier,
des perquisitions avaient été menées à la mairie de Bobigny, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons d'emplois fictifs ouverte par le parquet anticorruption, suite à un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) en septembre 2018. «
Des erreurs ont été faites, elles ont été rectifiées et appartiennent désormais au passé »,
s’était alors défendu l’exécutif municipal.