Deux nouveaux suspects, un homme et une femme nés en 1982, ont été placés en garde à vue ce jeudi dans l'enquête sur des soupçons de fraude concernant des épreuves de mathématiques au baccalauréat. Au total, 21 personnes ont été placées en garde à vue depuis mardi matin dans ce dossier.
Deux nouveaux suspects, un homme et une femme nés en 1982, ont été placés en garde à vue jeudi après-midi dans l'enquête sur des soupçons de fraude concernant des épreuves de mathématiques au baccalauréat, selon le parquet de Paris. Cinq candidats sont également encore interrogés par les enquêteurs.
Au total, 21 personnes ont été placées en garde à vue depuis mardi matin dans ce dossier et 14 d'entre elles ont été remises en liberté.Les fuites concernant les épreuves de mathématiques des séries générales avaient été relayées par messagerie privée Whatsapp ou par SMS, avait indiqué le 21 juin le ministère de l'Education nationale, qui avait déposé plainte. L'enquête, pour "fraude aux examens", "abus de confiance" et "recel" de ce délit, avait été ouverte par le parquet de Paris dans la foulée.
Les investigations, confiées à la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, devront établir si des candidats ont obtenu les sujets en amont et par quel moyen.
Après des fraudes concernant l'épreuve de maths du Bac S de 2011, quatre jeunes avaient été condamnés en 2018 à trois et quatre mois de prison avec sursis.