Culture : faites “un pas de côté” avec Etienne Davodeau pour oublier un peu...le confinement !

Artistes, acteurs culturels, ils ont été les têtes d’affiche du magazine de la création ArtOtech. Confinés et bloqués dans leurs activités comme nous, nous leurs demandons de leurs nouvelles. Etienne Davodeau auteur de bande dessinée nous parle de son confinement.

Comment les artistes, les organisateurs de festivals, de manifestations culturelles, les artisans du spectacle vivant vivent cette période de confinement liée à la propagation du coronavirus ?
Nous avons contacté les têtes d'affiche du magazine de la création #Artotech pour prendre de leurs nouvelles, faire un point sur leurs situations personnelles, professionnelles. L'occasion de leur demander des idées, des conseils pour égayer cette période forcée du chacun chez soi.
L'auteur de bande dessinée Etienne Davodeau nous envoie une vidéo depuis son atelier-maison dans son village de Rablay sur LayonConfinement ou pas, Etienne Davodeau n’est jamais en vacances. Il travaille, comme il le fait chaque jour sur sa table à dessin. Son dernier album  « Les couloirs aériens » a été publié à l’automne par les  éditions Futuropolis. Avec près de 42 albums publiés en 25 ans, l’auteur-dessinateur s’est imposé comme une grande figure de la bande dessinée documentaire et des récits animés.

"Les ignorants" ... son premier best seller

Le vrai succès d'Etienne Davodeau  est venu avec des albums comme  « Lulu femme nue »,  « Cher pays de mon enfance » « Les mauvaises gens » et surtout « Les ignorants », un ouvrage vendu à plus de 250 000 exemplaires. L’histoire d'une rencontre et d'une initiation croisée entre l’auteur de BD et un viticulteur très engagé dans la biodynamie, reconnu comme l’un des plus grands dans ce domaine, Richard Leroy. Il nous attendait sur son coteau où s’enracine le célèbre cépage chenin pour évoquer le moment où ils ont choisi tous les deux, de croiser leurs métiers et leurs vies le temps d’un livre :
 
 

Rural! la première BD –Reportage

Il y a 20 ans, Etienne Davodeau décidait de raconter dans « Rural », l’histoire de 3 agriculteurs qui faisaient le pari d’une autre agriculture, celle du bio. Une vie également  chamboulée  pour les  habitants de la commune de Chanzeaux  par la construction d’une autoroute. Aujourd’hui, le GAEC tourne et plutôt bien. Nous avons ramené l’auteur dans l’étable de la ferme
 


Pour voir ou revoir l'Artotech d'Etienne Davodeau, c'est ici 


 La biographie d’Etienne Davodeau …. par Etienne Davodeau
 "Je suis né en 1965 dans les Mauges (c’est une région du Maine & Loire dont le nom viendrait étymologiquement de "Mauvaises Gens" en latin, quand j'ai appris ça, je me suis dit que ça ferait un beau titre pour un livre). 
J’y ai passé une enfance formidable. Elle a principalement consisté à me balader avec mes copains dans les champs, à tirer à la fronde d’innocents moineaux puis à ricaner bêtement sur ma mobylette devant les filles.
Partie sur une courbe idéale qui faisait la fierté de mes parents, ma scolarité a reçu en pleine gueule une adolescence tourmentée. S’en est suivi un piqué en flammes assez spectaculaire. Quand je me suis réveillé au milieu des débris, ma main droite cramponnait un document noirci. Il fallait bien me rendre à l’évidence : J’avais mon bac.
À Rennes, je me suis inscrit à la fac, section Arts Plastiques pour une raison qui m’échappe encore. J’y ai étudié (un peu) et dessiné (beaucoup). Avec quelques gaillards qui nourrissaient le même intérêt que moi pour la bande dessinée, nous avons fondé le studio Psurde, modeste association qui nous permit de publier nos premiers travaux, heureusement aujourd’hui introuvables.
Qui étaient ces vaillants pionniers ? Olivier Maunaye, créateur du présent site, Fred Simon ("Rails", "Le Poisson clown", "Popotka" etc...), Jean-Luc Simon (coloriste et dessinateur, pour qui j’ai écrit La Gagne), Joub avec qui j’ai créé "Max & Zoé" et "Geronimo", ainsi que Christophe Hermenier et Thierry Guyader qui ont lâchement abandonné la bande dessinée pour la peinture et la presse.
Après quelques années d’études approximatives mais fort poilantes, j’ai cédé aux encouragements de la femme de ma vie et j’ai écrit le scénario de ce qui allait devenir mon premier livre. Intitulé "L’homme qui n’aimait pas les arbres", il s’est niché comme il a pu dans le catalogue Dargaud en 1992.
Depuis cette date, et tant qu'on ne m'en empêche pas, je fais des livres de bande dessiné
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