À l'appel de plusieurs syndicats, les retraités se mobilisent ce mardi 26 mars, pour défendre leur pouvoir d'achat. Ils réclament une revalorisation de 10% de leurs pensions en réponse à l'inflation. Ils sont quelques centaines au Mans et à Nantes.
En dépit de la revalorisation des pensions de 5,3 % au 1ᵉʳ janvier 2024, les associations et syndicats estiment que les retraités voient leur pouvoir d'achat continuer de fondre. À Nantes, ils se sont retrouvés place Royale, sous les bannières de la CGT, FO, FSU ou encore la CFTC, avant de remonter le cours des 50 otages vers la préfecture.
Tous réclament une augmentation de 10% des retraites.
"Les retraités concentrent leurs dépenses sur des domaines très inflationnistes, l’alimentation, l’énergie, la santé. Les complémentaires santé ont augmenté en moyenne de 8% au 1ᵉʳ janvier 2024", explique Claire Compain, responsable FO des retraités en Loire-Atlantique.
Selon l'enquête "Budget de famille" de l'Insee, l'alimentation représente plus de 20 % des dépenses des plus de 74 ans contre seulement 11 % chez les moins de 35 ans.
"Certes, cette année l’augmentation suit à peu près l’inflation, mais comme ça fait 10 ans qu’elle ne suit pas l’inflation. On a pris un retard considérable", ajoute la retraitée. "Entre 2017 et 2023, l’inflation est de 17%".
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Marianne Masson, enseignante, a rejoint le cortège au Mans. Elle rappelle le rôle essentiel des retraités dans la vie sociale et associative. "Les retraités sont utiles à la société. Il faut qu'ils puissent vivre décemment, sans être obligés de compter chaque sou".
"Dans le monde actuel, on ne peut pas vivre avec 1 000 euros par mois, voire moins pour certaines personnes. C’est impossible. On survit, mais on ne vit pas", ajoute-t-elle. Près d'un retraité sur dix, vit sous le seuil de pauvreté.
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