Les salariés de SNV en grève à Laval

Ils ont rejoint leurs collègues d'autres régions. Depuis mercredi matin une partie des salariés des sites d'abattage SNV de Laval sont en grève. Principalement pour des revendications salariales et de meilleures conditions de travail.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La grève a débuté mardi 14 février à La Chapelle-d'Andaine dans l'Orne et à Savigny-sur-Braye dans le Loir-et-Cher. Les employés de SNV (groupe LDC) entendent exprimer leur mécontentement, au moment des négociations salariales.

SNV s'occupe de l'abattage, du conditionnement et du découpage de la volaille.

"Face à des conditions de travail extrêmement pénibles, les salaires ne sont pas à la hauteur" précise Didier Dhorsy, délégué syndical FO de l'entreprise, au niveau national. Certes il y a eu l'an dernier 7% de revalorisation, mais pour des salaires peu élevés.

"D'ailleurs nous sommes les salaires les plus bas de l'agro alimentaire. Les dividendes aussi ne sont pas assez partagés. Les actionnaires en profitent, mais rien pour les salariés, alors que c'est nous qui faisons fonctionner l'entreprise"

Un tiers des employés de Laval, soit une centaine de personnes, vient donc de rejoindre le mouvement mercredi matin. Avec une revendication particulière : les horaires qui sont de plus en plus mobiles. Les grévistes demandent donc des débuts et des fins de service fixes. 

Au milieu des coups d'ailes et des excréments

Et puis il y a les retraites.

"A l'heure où l'on débat à ce sujet, pour nous impossible d'imaginer des salariés travailler jusqu'à 64 ans. Vous savez, le gros du travail c'est de sortir les volailles des cages et de les accrocher sur une chaine, avec parfois des bêtes de 15 ou 17 kilos, au milieu de coups d'ailes et d'excréments" détaille Didier Dhorsy.

Sur 2 300 salariés concernés, selon les syndicats, environ 500 ont débrayé. En attendant deux autres sites dans les prochains jours, qui devraient s'associer à ce mouvement.

La direction du groupe n'a pas souhaité s'exprimer.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information